Casquette Verte a achevé son périple de 300 km pour offrir son livre à sa maman
Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, vient de courir 300 km entre Mayenne et Saint-Mandé, afin d’offrir le premier exemplaire de son livre à sa mère. L’ultra-traileur, reconnu pour ses défis atypiques, a débuté son aventure vendredi matin à l’imprimerie Floch, à Mayenne, où son livre autobiographique, On m’appelle Casquette verte (Éditions Flammarion), a été imprimé. L’objectif de ce périple était de remettre en main propre le tout premier exemplaire à sa mère, dans la commune de Saint-Mandé, située en région parisienne.
Casquette Verte
Avec un parcours d’une distance impressionnante de 300 km, Casquette Verte s’est lancé dans cette aventure avec une détermination sans faille. Si l’idée de ce défi a mûri depuis un certain temps, Boucheix a confié avant son départ :
« Je suis très fier de pouvoir donner mon livre à ma maman, ça ajoute un sens à quelque chose de loufoque. »
Ce genre d’exploit n’est pas nouveau pour lui, connu pour ses défis fous et son approche décalée de l’ultra-trail, où l’humour et l’amour de la famille se mêlent à l’effort physique intense.
Tout au long de son parcours, il a affronté des conditions climatiques difficiles, avec de la pluie, du froid et même de la neige. Parfois accompagné de quelques fans, dont son camarade Loïc Jalmin, il a bravé les intempéries et les douleurs physiques, allant même jusqu’à faire une pause salvatrice à Bazainville, dans les Yvelines, pour se reposer dans un van. Malgré un dos bloqué et une fatigue accumulée, il a persisté et a continué son chemin, traversant Versailles avant de rejoindre Paris.
Après plusieurs jours d’efforts acharnés, Casquette Verte a enfin atteint sa destination ce dimanche après-midi, vers 14 h 30, après avoir parcouru 279 km, avec un total de 300 km au compteur. L’ultra-traileur a bouclé son défi fou avec l’accomplissement de son objectif : offrir son livre à sa maman. Un geste symbolique qui a pris une dimension toute particulière, alliant sport, famille et détermination.
La pique de l’Equipe
Cependant, pendant que Casquette Verte affrontait les intempéries sur son parcours, un autre défi similaire était relevé dans un cadre totalement différent. Le rappeur Rilès a choisi de courir pendant 24 heures non-stop sur un tapis roulant. Cette performance, bien que toute aussi impressionnante, a été réalisée dans un environnement beaucoup plus contrôlé. Rilès a achevé son défi sans difficulté majeure, une approche qui a été saluée pour sa constance et son endurance. Cependant, le journal L’Équipe n’a pas manqué de souligner la différence entre ces deux défis, en affirmant que « pendant que Casquette Verte avalait tant bien que mal 300 km entre Mayenne et Saint-Mandé, le rappeur Rilès a réussi son défi fou de courir pendant 24 heures non-stop sur un tapis de course, pour lui un
« symbole de la condition humaine contemporaine – une course perpétuelle où l’avancement n’est qu’une illusion ». »
Cette remarque a fait naître un débat sur la perception de ces deux types d’efforts : l’un en extérieur, confronté à des conditions météorologiques imprévisibles, et l’autre sur tapis, dans un environnement maîtrisé. La critique sous-entend que l’effort de Casquette Verte, bien que plus complexe, était perçu par certains comme moins “fluide” que celui de Rilès, qui semble avoir abordé son défi avec une discipline plus constante.
Malgré l’aspect spectaculaire de son défi, Casquette Verte n’a pas eu la même médiatisation que d’autres exploits d’ultra-trail en cours, comme celui de Mathieu Blanchard, qui est actuellement en train de réaliser un exploit dans la Yukon Ultra. Les regards sont tournés vers ce genre d’événements d’ampleur mondiale, expliquant pourquoi l’aventure de Casquette Verte n’a été principalement relayée que par des médias locaux comme Ouest-France. Mais ce genre de défi, bien que moins médiatisé, reste néanmoins un exemple de passion et d’endurance, à la fois sportif et profondément humain.
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