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Crampes, vomissements, hallucinations… Caleb Olson a tout connu sur les sentiers de la Western States 100. Le 28 juin 2025, il s’est accroché pendant 160 km à travers la fournaise californienne, jusqu’à franchir la ligne d’arrivée avec le deuxième meilleur temps de l’histoire. Mais à quel prix ? Dans une course où la ligne entre exploit et autodestruction devient floue, une question se pose : est-ce encore du sport… ou de la survie ?
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Caleb Olson avait une ambition claire : aller jusqu’au bout… même si ça casse
Avant même le départ, Caleb Olson avait prévenu : il voulait « tout donner, quitte à finir à l’hôpital ». Après une 5e place prometteuse en 2024, il revient en 2025 avec un objectif clair : non seulement gagner, mais se tester jusqu’à l’extrême. Il s’entraîne sous la canicule en doudoune, peaufine une stratégie nutritionnelle uniquement à base de gels, et mise sur un maillot Nike expérimental en mesh pour réguler sa température corporelle. Tout est pensé pour l’efficacité… mais aussi pour repousser les limites.
Une machine bien huilée… jusqu’à la panne
Pendant plus de 130 kilomètres, le plan semble fonctionner. Entouré d’un staff parfaitement organisé — à la manière d’un arrêt de Formule 1 — Olson maintient la tête de course, hydraté, nourri, concentré. Il s’échappe dans la descente vers El Dorado Creek après une montée musclée avec Chris Myers, son principal rival.
Mais soudain, tout bascule.
Son estomac lâche. Il vomit, perd l’énergie que ses gels devaient lui fournir, et chaque tentative d’alimentation provoque des crampes violentes. Son corps ne répond plus. Il continue, mais en pilotage automatique, rongé par la douleur et la fatigue.
Une fin de course hallucinée
À 30 kilomètres de l’arrivée, Olson est vidé. Il hallucine, croit entendre des pas derrière lui. Son pacer Jacob Grant essaie de le maintenir à flot par tous les moyens : chants, souvenirs, blagues… Rien ne fonctionne. Olson avance au mental, incapable de parler, parfois incapable même de penser.
À chaque ravitaillement, il fait bonne figure. On lui montre des photos de son bébé de huit semaines, il repart, le maillot trempé, le regard vide. Mais à peine hors de vue, il ralentit à la marche, incapable d’avaler quoi que ce soit. Il sait qu’il souffre… mais il sait aussi que ralentir, c’est prolonger le calvaire.
Deuxième meilleur temps de l’histoire, au prix de son intégrité physique
Il franchit la ligne d’arrivée en 14 heures, 11 minutes et 25 secondes. Deux minutes derrière le record de Jim Walmsley. Mais 11 minutes plus lent que sa propre fin de course de l’an dernier. C’est dire à quel point la souffrance a été longue.
Il tient debout le temps d’une photo avec son fils, puis s’écroule. Il passe cinq heures sous surveillance médicale. Quelques jours plus tard, de retour chez lui, il ne se souvient même plus de s’être foulé la cheville.
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