Accident de chasse
Un drame s’est produit dans la nuit du 30 mai à Langouet, en Ille-et-Vilaine : un chasseur de 65 ans est mortellement touché par balle lors d’une action menée avec un autre chasseur. Selon certains témoignages, les deux hommes auraient été appelés pour éliminer des sangliers causant des dégâts sur un terrain privé. Reste à savoir si cette opération nocturne était conforme à la loi.
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Matériel de trail d’occasion entre passionnés
accident de chasse, un tir mortel en pleine nuit
Des sangliers, une intervention nocturne… et un mort
Les faits se sont déroulés aux alentours de 23h dans un champ de maïs. L’objectif, d’après des commentaires recueillis sur les réseaux sociaux, aurait été de faire fuir ou d’abattre des sangliers qui s’attaquaient aux cultures. Le propriétaire du terrain aurait sollicité l’intervention des deux chasseurs. C’est au cours de cette action que l’un d’eux a perdu la vie, touché par une balle tirée par son coéquipier.
La chasse de nuit est-elle autorisée ?
En France, la chasse de nuit est strictement encadrée. Elle est globalement interdite, sauf cas très précis, comme la chasse au gibier d’eau en hutte déclarée. Pour le grand gibier (sanglier, chevreuil…), même en cas de dégâts agricoles, les tirs doivent être autorisés par arrêté préfectoral, dans un cadre bien défini, généralement de jour. Une battue nocturne organisée de façon privée, même à la demande d’un propriétaire, peut donc être considérée comme illégale si elle n’a pas été déclarée ou autorisée par les services compétents.
Un cas limite entre régulation et braconnage ?
Si les gendarmes confirment qu’aucune autorisation préfectorale de tir de nuit n’a été délivrée, l’acte pourrait être requalifié juridiquement. Il ne s’agirait plus d’un accident de chasse classique, mais d’un acte de régulation hors cadre légal, voire de braconnage involontaire si les chasseurs n’étaient pas habilités à intervenir dans ces conditions.
Alors que les débats sur la réglementation de la chasse en période nocturne sont récurrents, ce fait divers rappelle la nécessité de repenser certaines pratiques. Une enquête est en cours pour déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’une faute grave. En attendant, la prudence s’impose pour tous ceux qui partagent les espaces ruraux.
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- cet article ne met pas en cause l’ensemble des chasseurs mais vise à alerter sur les risques liés à certaines pratiques spécifique