Suite à l’article où nous dénoncions le dopage dans le cyclisme avec l’affaire Froome, nous avons reçu des commentaires intéressants nous disant que nous l’avions facile à toujours taper sur le vélo, qui était le sport le plus contrôlé !
Il est vrai que nous avons peu de cas de dopage dans le trail, et les seuls que j’ai à ma connaissance le sont suite à des négligences, avérés ou fantaisistes, je ne saurais dire.
Dopage : La championne de France de trail contrôlée positive par négligence
Rappelez vous du cas de la championne de France en course de montagne de ce week end, Christelle Dewalle.
Christelle Dewalle a été contrôlée positive mais il a été admis que cela s’est produit par négligence. L’athlète aurait pris à tort un médicament pour traiter une crise hémorroïdaire.
Ce cas déclaré comme négligence masque t il l’absence d’un vrai traitement anti doping du trail ?
Dopage : pas assez d’argent dans le trail pour inciter à une pratique dopante
Souvent on entend dire que le trail est préservé du dopage, car il n’y a pas d’argent, pas suffisamment d’argent au niveau des primes d’engagement et des primes de course quand elles existent. Nous sommes loin des primes de plusieurs milliers de dollars qu’on trouve sur les grands marathons sur route !
Il est vrai que rares sont les traileurs qui ne vivent que de leur passion. La plupart ont en parallèle une activité professionnelle.
Alors on pourrait se dire que le dopage pour gagner plus n’est pas utile en trail !
Dopage : ego surdimensionnés qui veulent gagner à tout prix
Je ne suis pas totalement d’accord avec cette affirmation, et cela ne vous étonnera pas. Je pense que le trail souffre du phénomène d’ego sur dimensionné, et aussi de l’admiration suscitée par les autres !
Je pense qu’il devient tentant de se doper si on veut toujours se maintenir au plus haut niveau.
Donc il n’y a pas de raison qu’il n’y ait pas de pratique dopante dans le trail, alors pourquoi si peu de cas avérés ?
Dopage : il n’y a pas assez de contrôles dans le trail
Peut être que la détection et le suivi ne sont pas aussi pertinent que dans le vélo par exemple ?
Pas de suivi longitudinal, pas de passeport biologique, pas de tests sanguins, que des tests urinaires !
Voila pourquoi il y a si peu de cas : le contrôle est trop laxiste, et quasi inexistant !
Pourtant il existe des sacrés avancées dans la détection du dopage chez les athlètes, mais ça ne concerne pas le trail, trop amateur, trop peu d’enjeux.
Quelle fatalité ! Alors les tricheurs peuvent continuer à tromper leurs mondes (les sponsors, les admirateurs) et que vive le trail !
Il existe bien des démarches comme un suivi médical, via le programme Quartz, bien qu’initié par l’ITRA , il est peu utilisé et surtout il n’est doté d’aucune arme législative au cas où le suivi montrerait des anomalies !
Je le répète tout va bien et le trail est propre (jusqu’à preuve du contraire qui ne risque pas d’être démontré !!)
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