Ce sont des femmes, des hommes, parfois des jeunes mais ils sont là pour nous
Ensemble, des semaines avant le jour J ils sont à l’œuvre, en essayant de nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Des passionnés, qui donnent sans compter, parfois ces sont des retraités, parfois ils font ça en plus de leur métier. À leurs gilets jaunes on les reconnaît …
Oui ce sont bien des bénévoles dont j’ai envie de parler.
Que ce soit sur une course à la saucisse ou un événement majeur, ils sont souvent présents le jour de l’épreuve des heures avant que le premiers concurrents ne pointent le bout de son nez, ils sont à l’œuvre toute l’année afin que l’événement soit le mieux préparé.
Ils sont sur le terrain, tracent les parcours, se battent avec les administrations pour obtenir les fameuses autorisations, démarchent les sponsors, les partenaires, pour que nous, concurrents, nous ayons notre petit lot souvenirs auquel nous tenons tant.
Le jour de l’épreuve ils sont à la fois secrétaires, médiateurs, agents de circulation, ravitailleurs, speakers, ouvreurs, voitures balais, et j’en oublie certainement…
Ils donnent de leur énergie et de leur temps, essuyant les reproches souvent infondés de certains concurrents trop exigeants.
Souvent quand on passe une mauvaise course pour X raisons c’est eux qui en prennent pour leur grade, alors qu’ils n’y sont pour rien.
Ils font de leur mieux et sont là pour que nous passions un bon moment.
Leur seul salaire est souvent notre sourire et nos remerciements, j’espère que chaque coureur présent ne les oublie pas.
Et une fois que nous coureurs nous sommes partis bien au chaud l’hiver, au bord d’une piscine ou à la terrasse d’un café l’été, eux restent, rangent, nettoient, et enfin harassés par la grosse journée qu’ils viennent de passer ils se mettent à table, se racontent les anecdotes du jour et pensent déjà à la prochaine édition.
Mais leur job ne s’arrêtent pas là
Réunion et débriefing suivent l’événement et voilà, déjà on parle du suivant.
Vous coureur, avez vous déjà pensé à passer de l’autre côté.
Croyez moi l’expérience est riche d’enseignements.
Ça vous change la perception d’une course et plus jamais vous ne verrez les choses comme avant.
Certaines courses disparaissent du calendrier faute de bénévoles présents et disponibles, car souvent après 20/30 éditions ils veulent passer la main, mais personne ne reprend.
Les responsabilités sont trop importantes et nos jeunes générations ne veulent plus s’y mettre.
La fibre de l’individualisme cultivée par notre société a pris le dessus sur le don de soi aux autres.
Alors, pour que cette espèce en voie de disparition survive encore très longtemps, n’hésitez pas, et le temps d’une course rejoignez leurs rangs.
Lire aussi
- Le traileur est-il une espèce en voie de disparition ?
- Et si les traileurs arrêtaient de se justifier quand ils veulent performer ?
- Peut-on gagner sa vie en faisant du trail ?
- Neo-runners : on est toujours le blaireau de quelqu’un
- Disparition de joggeuse : nous ne nous habituerons jamais
- Insolite : c’est le cameraman qui remporte la course…
Lire encore
- Le programme de Kilian Jornet en 2023
- Nouvelle polémique autour des JO de Paris 2024
- 7 jours avant le marathon de Paris, c’est le moment d’arrêter l’alcool !
- Trail : nos élites sont vieilles, on veut de la chair fraiche
- Mise à jour : l’enregistrement des siestes par les montres Garmin va être amélioré