Depuis vendredi le 12 septembre, la petite ville de Golden, en Colombie-Britannique, est complètement virée trail. C’est là que se déroule le Golden Ultra, une course pas comme les autres qui fête sa neuvième édition cette année.
Golden Ultra 2025 : y’a pas d’autre course à étapes comme celle-là au pays
Trois jours de sentiers, de sueur pis de fun, avec plus de 600 coureurs qui débarquent de partout au Canada — de l’Alberta jusqu’au Québec.
Le concept est ben trippant : une montée verticale le vendredi pour se cramer les mollets, un gros ultra-trail de 58 kilomètres le samedi pour tester les limites, pis une dernière petite ride plus courte le dimanche, juste pour finir ça sur une bonne note. Ça rappelle un peu des classiques européennes comme la Transalpine Run ou la Pierra Menta d’été, mais avec un esprit ben d’ici — relax, convivial, pis en plein dans les Rocheuses.
Dans les dernières années, des noms bien connus du trail canadien sont passés par là : Adam Campbell, Rémi Leroux, ou encore Hélène Dumais, la coureuse du Québec qui a impressionné tout le monde avec sa constance sur les trois jours. Pis comme c’est un gros rendez-vous, y’a aussi des marques comme Arc’teryx, Salomon pis Suunto qui s’impliquent. C’est pas juste une course : c’est un vrai happening.
Les sentiers autour de Kicking Horse pis de la vallée de Columbia offrent des paysages à couper le souffle. Ajoute à ça l’ambiance de gang qu’on retrouve là-bas, pis t’as une expérience de trail qu’on vit juste une fois par année.
Golden Ultra 2025 : la verticale de Golden a lancé trois jours d’aventure
Le Golden Ultra a repris ses droits ce vendredi au pied des Rocheuses. Cet événement à étapes, considéré comme l’un des plus singuliers du calendrier canadien, attire chaque année des centaines de coureurs venus de tout le pays. Pendant trois jours, les sentiers de Golden et de Kicking Horse résonnent des foulées des participants, et toute la communauté locale vit au rythme de la course.
Un format unique au Canada
Le Golden Ultra n’est pas une simple course en sentier, mais un véritable festival de trail. Les participants peuvent choisir entre deux formats de “stage race” :
Full Pint : une montée verticale de 4,6 km (+1063 m) le vendredi, un 58 km (+2322 m) le samedi, et un 15,2 km (+463 m) le dimanche.
Half Pint : une version plus accessible mais tout aussi exigeante, avec 2,9 km – 29 km (+750 m) – 11,1 km (+356 m) sur trois jours.
Cette structure — qu’ils ont appelé ben simplement “Blood, Sweat and Tears” — met en valeur trois qualités différentes : la puissance en montée, l’endurance sur longue distance, et la capacité à relancer en fin de parcours quand les jambes sont ben raides.
Jour 1 : un mur pour commencer
Vendredi après-midi, les coureurs ont attaqué la fameuse “Blood & Climb”. Depuis la station de Kicking Horse, le tracé propulse les participants vers les hauteurs avec plus de 1 000 mètres de D+ en moins de 5 km.
La chaleur sèche, le soleil sur les crêtes pis le vent traître ont corsé la montée. Plusieurs coureurs ont parlé d’un effort étouffant malgré la courte distance.
Mais côté logistique, ça roule rondement : 70 bénévoles, une équipe médicale solide, pis une ambiance de village qui lance le week-end sur une vibe festive.
Les résultats de la verticale
Hommes : Adam Mertens (Canmore) s’impose en 51 min 06. Il devance Adam Zelenka (52’43) et Everett Craig (52’50).
Femmes : Frederica Blouin-Comeau (Canmore) l’emporte en 59 min 53, devant Kara Folkerts (1h01’03) et Lauren Cantwell (1h01’57).
L’épreuve reine : 58 km pour se départager
Samedi, c’est la “Sweat/Conquer”, l’étape reine. 58 km, 2 300 m de D+, sections forestières roulantes, longues montées, pis surtout un passage de crête de plus de 15 km. Une bête d’étape.
Les ravitos sont espacés, alors faut gérer l’autonomie. Vêtements chauds, couverture, hydratation, téléphone… tout est obligatoire. Le spray anti-ours reste facultatif, mais pas mal de monde en a un, juste au cas où.
C’est souvent là que se fait le classement général : ceux qui craquent le samedi reviennent rarement dans le game dimanche.
Une course profondément communautaire
Le Golden Ultra repose sur des bénévoles pis soutient des causes locales comme le Golden Cycling Club. Les commerces locaux tournent à plein régime pendant la course, pis la ville devient un vrai village trail pour trois jours.
Une course qui a sa place dans le trail canadien, ben raide
Dans un pays aussi immense que le nôtre, où les courses en sentier sont souvent éparpillées à gauche pis à droite, le Golden Ultra se démarque solide. C’est pas juste une course : c’est un vrai trip en gang. Un défi en trois actes qui te pousse à gérer ton jus, à t’adapter au terrain, à la météo pis à ta forme du jour. Bref, c’est du trail comme on l’aime : complet, exigeant, pis franchement gratifiant.
Comme il tombe à la fin de l’été, le Golden Ultra est parfait pour se chauffer les jambes avant les gros rendez-vous d’automne comme le Whistler Alpine Meadows, le Bromont Ultra, ou même les premières courses où la neige commence à tomber. Pis pour d’autres, c’est le moment idéal pour finir la saison sur un high, entouré de monde ben trippant.
Golden, c’est aussi un point de rencontre entre l’Alberta pis la Colombie-Britannique — deux coins ben vivants côté trail — pis on voit chaque année de plus en plus de Québécois qui font le détour pour venir goûter à l’expérience. L’ambiance, les sentiers, les paysages… c’est dur à battre.
Faque ouais, le Golden Ultra, c’est pas juste une belle course dans les Rocheuses. C’est une vraie aventure humaine. Une qu’on devrait jaser un peu plus souvent, surtout en français.
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Résumé
Depuis le 12 septembre 2025, Golden accueille la neuvième édition du Golden Ultra, la seule vraie course à étapes de trail au Canada. Trois jours d’efforts variés : montée verticale, ultra, relance finale. Plus de 600 coureurs venus de partout vivent une aventure unique dans les Rocheuses. Le Golden Ultra s’impose comme une course référence du calendrier canadien, parfaite pour conclure la saison ou lancer l’automne.
❓ FAQ – C’est quoi le défi, en vrai, du Golden Ultra ?
🔹 C’est vraiment une course à étapes ?
Oui, pis c’est ce qui la rend unique au Canada. Trois jours de suite, trois formats différents, cumulés dans un classement général. Chaque jour amène sa propre logique de gestion d’effort. C’est pas juste une série de courses… c’est une stratégie de survie en sentier !
🔹 C’est quoi les distances pis le dénivelé ?
- Vendredi – The Blood : 5 km, +1 000 m D+. Explosif, nerveux, pis déjà bien lactique.
- Samedi – The Sweat : 58 km, +2 300 m D+. Long, exigeant, avec des crêtes à couper le souffle.
- Dimanche – The Tears : 15 à 20 km, +400 à 500 m D+. Dernier effort… pis faut encore grimper.
🔹 Comment gérer ces trois jours ?
Faut arriver en forme, mais pas cramé. Le vendredi, faut pas trop se griller. Le samedi, faut bien doser pour pas tout perdre. Et le dimanche, c’est la tête qui court, pas les jambes. Une vraie course de gestion, comme on en voit rarement.
🔹 C’est quoi l’équivalent européen ?
Transalpine Run ou Pierra Menta été, mais version canadienne : plus sauvage, plus relax, pis pas mal moins balisé.
🔹 C’est fait pour qui ?
Pas pour les débutants. Mais pour quelqu’un qui a déjà couru un ou deux ultras, c’est l’occasion parfaite de se challenger autrement. Pis l’ambiance est parfaite pour ça.
🔹 Est-ce que ça vaut le déplacement ?
Ben oui ! C’est l’une des plus belles expériences de trail au Canada. Le décor est fou, l’ambiance est top, pis c’est un trip complet dans l’Ouest. À faire au moins une fois.
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