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Accueil Blog de trail Actu Trail

UTMB : tout n’est pas à jeter

au contraire

15 août 2025
dans Actu Trail
UTMB

Chaque année fin août, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB) transforme Chamonix en capitale mondiale du trail. Pour son édition 2025, la « semaine UTMB » s’annonce une fois de plus grandiose, avec 10 000 coureurs de plus de 100 nationalités prêts à boucler les mythiques sentiers autour du Mont-Blanc. Mais derrière les exploits sportifs et l’enthousiasme populaire, l’UTMB est aussi au cœur de vifs débats. Commercialisation à outrance, standardisation du trail, coûts cachés pour les accompagnateurs, omniprésence médiatique, favoritisme envers l’élite, pression sur les bénévoles, accès de plus en plus restreint pour les amateurs… les critiques fusent. Pourtant, tout n’est pas à jeter : l’UTMB a aussi contribué à faire évoluer positivement le monde du trail, avec des avancées en matière d’inclusion, une logistique et une sécurité de pointe, des engagements environnementaux et un impact économique local indéniable.

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Dans cet article, nous proposons une analyse complète et équilibrée de l’UTMB Mont-Blanc, en nous concentrant sur l’édition 2025 tout en replaçant les enjeux dans le contexte des années précédentes. Quels sont les principaux reproches adressés à cet événement-phare ? Quels sont au contraire ses apports majeurs au trail running mondial ? Entre dérives liées à la croissance et réussites organisationnelles, tentons de faire la part des choses.

Les critiques majeures envers l’UTMB

  • commercialisation
  • amateurs qui paient pour les élites
  • tarifs élevés
  • sport business et surmédiatisation
  • exploitation des bénévoles
  • écologie
  • Chamonix sous pression

 

Une commercialisation galopante et un « monopole » du trail

Parti en 2003 d’une course entre amis autour du Mont-Blanc, l’UTMB est devenu en 20 ans une machine tentaculaire et un véritable empire du trail. L’événement de Chamonix s’est doublé depuis 2021 d’un circuit mondial – les UTMB World Series, développé en partenariat avec le groupe Ironman – qui compte déjà une cinquantaine de courses sur cinq continents. Cette expansion s’accompagne de contrats de sponsoring colossaux (Hoka, Dacia, etc.), au point que la course reine a été renommée un temps “Dacia UTMB Mont-Blanc” suite au partenariat avec le constructeur automobile Le village exposant de Chamonix accueille désormais plus de 160 marques et 55 000 visiteurs sur la semaine. Bref, l’UTMB est devenu un sport-business qui génère environ 10 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. La moitié de ces revenus provient des inscriptions des coureurs (jusqu’à 400 € pour l’UTMB, 1400 € pour la PTL en équipe), le reste venant des partenariats, subventions et droits médias.

Cette croissance fulgurante suscite des inquiétudes quant à la préservation de l’esprit trail. En janvier 2024, deux légendes de l’ultra, Kilian Jornet et Zach Miller, ont appelé les athlètes de haut niveau à boycotter l’UTMB, estimant que la direction prise par l’organisation sert avant tout des intérêts économiques, « sans gérer les événements dans le meilleur intérêt du sport et de ses pratiquants ». Ils pointent du doigt une stratégie écrasante qui « cherche surtout à obtenir plus de bénéfices » plutôt qu’à améliorer le trail dans son ensemble. De nombreux coureurs élites partagent un constat semblable : « L’UTMB contrôle le sport comme aucune autre organisation ne l’a jamais fait, et c’est alarmant, car le trail est enraciné dans des valeurs de communauté, de soutien et de générosité. […] Il est alarmant de voir une marque comme l’UTMB se développer autant avec une vocation de profit » confie l’Américain Dakota Jones. Ce dernier nuance toutefois en ajoutant qu’il n’est pas mauvais en soi qu’une course génère des revenus, tant que cela profite aussi à la communauté : « Je ne veux pas dire que l’UTMB est nul parce qu’il rapporte de l’argent. En tant qu’athlète, je veux vivre de mon sport ! Mais nous voulons nous assurer que, à mesure que le sport se développe, nous ayons notre mot à dire pour ne pas en perdre le contrôle ». En filigrane, c’est la crainte d’une “ironmanisation” du trail qui transparaît : un circuit ultra-dominant qui impose ses règles commerciales (inscriptions, qualification, calendrier) au détriment de la diversité des courses et de l’esprit originel d’entraide.

Accessibilité réduite pour les coureurs amateurs

Corollaire de cette expansion, l’accès à l’UTMB s’est complexifié pour les traileurs non-élites. Historiquement, il suffisait de cumuler des points en finissant quelques ultras qualificatifs pour obtenir le droit de participer au tirage au sort UTMB. Désormais, le système exige à minima un indice UTMB valide et au moins une “Running Stone” obtenue en terminant une course labellisée UTMB World Series. En d’autres termes, pour espérer courir à Chamonix, un amateur doit obligatoirement s’inscrire à l’une des courses du circuit UTMB dans l’année – souvent loin de chez lui et onéreuse – afin de décrocher son précieux sésame. Cette refonte du système de qualification, introduite après la fusion avec Ironman, a été perçue par beaucoup comme un moyen de “verrouiller” l’accès à l’UTMB tout en forçant la participation aux événements du groupe. « Participer à la finale de l’UTMB oblige désormais les athlètes à courir au moins une course UTMB dans la saison », soulignaient Jornet et Miller dans leur lettre ouverte. Sur les forums, certains amateurs expriment leur lassitude face à cette logique de « course aux points » intégralement contrôlée par UTMB. Le terme de “foire à la saucisse” est même apparu pour qualifier l’inflation des courses estampillées UTMB à travers le monde. Par ailleurs, les inscriptions aux courses de Chamonix restent limitées (2300 dossards sur l’UTMB) tandis que la demande explose : la loterie est donc de plus en plus aléatoire, y compris pour des coureurs expérimentés qui patientent parfois des années avant d’être tirés au sort. En parallèle, les coûts logistiques pour un amateur souhaitant courir l’UTMB (voyage, hébergement dans la vallée, équipement obligatoire) rendent l’aventure de moins en moins abordable financièrement, ce qui alimente le sentiment d’une course réservée à une élite fortunée et ultra-mobile.

Coût du Mobility Pass : les accompagnateurs à la caisse

Parmi les polémiques récentes, l’édition 2025 a vu ressurgir la question du coût imposé aux accompagnateurs. En effet, depuis cette année, accéder à certains points d’assistance du parcours (comme Trient ou Champex-Lac) nécessite l’achat d’un UTMB Mobility Pass pouvant aller jusqu’à 65 €. Ce pass, payant en supplément du ticket d’assistance déjà inclus dans le dossard coureur, est indispensable pour prendre les navettes officielles et franchir les barrières menant aux bases de vie clés. L’organisation a mis en place ce système pour réguler l’engorgement des routes et réduire l’empreinte carbone en limitant les véhicules privés au profit de bus mutualisés. Officiellement, il s’agit donc d’une mesure de transport durable et de logistique améliorée – en phase avec la politique environnementale de l’UTMB – plutôt que d’un “péage” d’accès aux ravitaillements.

Il n’empêche que du côté de certains participants, cette nouveauté passe mal. « Sans ce pass, l’accompagnateur restera derrière les barrières, sans accès direct à la zone d’assistance. Pour certains, cela limite la spontanéité et le côté familial de l’événement » relate le média U-Trail, soulignant l’incompréhension de nombreux suiveurs face à ce qu’ils perçoivent comme une contrainte supplémentaire et coûteuse. Les tarifs varient de ~20 € (courses courtes) à 65 € (UTMB complet) par accompagnateur, ce qui peut représenter un budget notable pour les familles venues encourager un coureur. Si la règle du transport obligatoire existait déjà partiellement les années précédentes, elle a été renforcée en 2025 avec davantage de zones réglementées. Cette évolution, justifiée par des objectifs louables (sécurité, fluidité, écologie), alimente néanmoins le procès en “mercantilisation” de l’UTMB : désormais, même assister un proche en ultra-trail peut coûter des dizaines d’euros. Cela pose la question de la frontière entre organisation responsable et excès commercial, un équilibre délicat que l’UTMB doit gérer avec pédagogie pour ne pas braquer sa communauté.

Surmédiatisation : un trail devenu show planétaire

Impossible d’évoquer l’UTMB sans parler de son hyper-médiatisation. L’événement est couvert en direct pendant une semaine entière par des dizaines de caméras, drones, livecasts sur internet et réseaux sociaux. Les plus grands médias outdoor du monde sont sur place, et l’audience en ligne atteint des sommets (100 millions de minutes de vidéos visionnées en 2022 sur UTMB Live !). Si cette visibilité accrue a permis au trail running de sortir de l’ombre et de toucher un large public, certains coureurs s’interrogent : la médiatisation à outrance ne trahirait-elle pas l’esprit originel du trail ? Ce questionnement revient fréquemment dans la communauté, surtout chez les puristes.

Il est vrai qu’on est loin de l’ambiance feutrée des débuts : « Au départ, l’UTMB c’était un défi d’endurance dans le silence des cimes. En 2025, on parle de content factory, de live 8K, de réalisateurs, d’audimat. Les athlètes sont suivis en temps réel, micro-casqués, médiatisés jusqu’à la ligne d’arrivée. Le trail devient performance sportive… mais aussi produit marketing » résume un éditorial critique. L’UTMB est devenu un spectacle sportif total, avec mise en scène millimétrée des départs, images de drones époustouflantes, finishers filmés au sprint, et une armée d’influenceurs accrédités sur le terrain. Cette professionnalisation de la couverture a indéniablement standardisé l’événement, au risque d’y perdre en spontanéité et en simplicité. « On a l’impression de participer à un produit fini où l’image compte autant que l’effort », regrette-t-on parfois du côté des coureurs amateurs, qui se sentent relégués au rang de figurants dans un show dominé par les stars et les caméras.

Un autre paradoxe pointé du doigt est l’impact écologique de cette surexposition médiatique. Alors même que l’UTMB se veut exemplaire en matière de développement durable, la production de milliers d’heures de vidéo HD, les vols de drones et le streaming constant ont un coût environnemental non négligeable (serveurs énergivores, etc.). Peu osent aborder ce sujet, mais la question de l’empreinte carbone du spectacle UTMB commence à émerger dans les discussions : peut-on prôner un événement écoresponsable tout en diffusant un tel barnum numérique planétaire ? Enfin, la saturation des réseaux sociaux par le contenu UTMB crée chez certains un sentiment d’overdose ou de lassitude. À force de glorifier quelques épreuves phares (UTMB, Western States, etc.), ne risque-t-on pas d’éclipser la multitude de petites courses qui font aussi la richesse du trail ? Quelques voix appellent à « revenir à des formats plus sobres, plus confidentiels, où la course reste une aventure intime » – un retour aux sources en réaction à la démesure de Chamonix.

Cela étant, il faut reconnaître que la médiatisation a aussi ses vertus. C’est grâce à ces images partagées largement que des milliers de passionnés ont découvert le trail et rêvent désormais de boucler un ultra. Des héros populaires comme Kilian Jornet ou Courtney Dauwalter sont nés sous les projecteurs de l’UTMB, inspirant une nouvelle génération de coureurs. Le défi pour l’avenir sera donc de trouver un juste équilibre : profiter de la vitrine mondiale offerte par l’UTMB pour promouvoir le trail, sans pour autant dénaturer ce qui fait son âme (la nature, le dépassement de soi, la camaraderie). « La question n’est pas faut-il moins d’UTMB, mais comment garder du sens dans cette exposition ? Tant que la montagne reste au cœur de l’histoire et que chaque coureur vit sa propre aventure, la médiatisation peut rester fidèle à l’esprit du trail » conclut à juste titre un observateur lucide. Autrement dit, l’UTMB doit veiller à ce que derrière l’écran, la montagne et l’humain restent les vrais héros de l’histoire.

Bénévoles sous pression et esprit communautaire

Dernier point de friction : le recours massif au bénévolat sur un événement désormais très lucratif. L’UTMB mobilise chaque année environ 2 500 bénévoles sur la semaine, sans qui rien ne serait possible (sécurité, ravitaillements, dossards, etc.). Or, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une meilleure reconnaissance de ces volontaires de l’ombre. Sur les réseaux sociaux, certains n’hésitent plus à parler d’« exploitation » voire d’« esclavage camouflé » à propos du modèle UTMB. Beaucoup soulignent le paradoxe d’une épreuve au budget de plusieurs millions d’euros qui continue de s’appuyer sur du travail non rémunéré. « Les bénévoles mériteraient une rémunération à hauteur de 50 € par jour », estime-t-on, en pointant les profits substantiels réalisés grâce aux inscriptions coûteuses des coureurs. Le sujet est sensible, car le bénévolat fait partie de la culture du trail (c’est souvent par passion qu’on donne de son temps). Néanmoins, quand une organisation prend une ampleur industrielle, la frontière entre bénévolat associatif et main-d’œuvre gratuite au service d’un business devient floue.

Certains effets pervers commencent d’ailleurs à se faire sentir localement : de petites courses de montagne peinent à recruter des bénévoles car ces derniers préfèrent vivre l’expérience UTMB, jugée plus “prestigieuse”. On évoque ainsi un cercle vicieux où l’UTMB, avec ses 2 500 volontaires requis chaque année, siphonnerait les forces vives des associations sportives de la région. « Demander 2 ou 3 bénévoles pour une course locale passe encore, mais 2 500 chaque année, ça équivaut à un vrai business dissimulé !» s’indigne un internaute. La question de la légitimité du modèle économique de l’UTMB est donc posée ouvertement : ne serait-il pas plus juste de professionnaliser certaines fonctions clés et de dédommager au moins partiellement les bénévoles ? En mars 2025, la polémique a pris de l’ampleur au point que certains bénévoles historiques ont menacé de ne plus revenir sans compensation. L’organisation, de son côté, rappelle régulièrement que l’événement conserve un ADN associatif malgré sa croissance, et que de nombreux avantages non financiers sont offerts aux bénévoles (tenues, repas, fête des bénévoles, inscription prioritaire à la course MCC, etc.). Il n’en demeure pas moins qu’à l’ère de la professionnalisation du sport, l’UTMB devra sans doute réfléchir à mieux valoriser le travail de ceux qui le font vivre, ne serait-ce que pour assurer la pérennité de cette précieuse ressource humaine.

Impact écologique

Malgré la communication verte affichée par l’organisation de l’UTMB Mont-Blanc, le bilan écologique réel de l’événement reste très lourd. Chaque année, la manifestation accueille autour de dix mille coureurs, représentant plus d’une centaine de nationalités, et des milliers d’accompagnateurs, ce qui génère un flot de déplacements internationaux conséquent. L’empreinte carbone globale est considérée par de nombreux observateurs comme très élevée, comparable à celle de grands événements sportifs internationaux. Certes, l’organisation multiplie les initiatives écoresponsables — plan de transport collectif, suppression des plastiques, programmes de compensation — mais ces mesures peinent à compenser l’ampleur logistique et médiatique de la course. La production massive de contenus vidéo et le rayonnement planétaire de l’épreuve contribuent également à son empreinte, soulevant des doutes sur la cohérence globale du discours écologique. L’alliance de l’UTMB avec un constructeur automobile a, par exemple, suscité de vives critiques, certains dénonçant une forme de greenwashing incompatible avec l’image nature que souhaite véhiculer l’événement.

Ressentiment des habitants 

Parallèlement, une partie des habitants de Chamonix vit de plus en plus difficilement la surfréquentation touristique liée à l’UTMB chaque fin août. Durant la semaine de la course, la station est prise d’assaut par des dizaines de milliers de visiteurs — coureurs, accompagnants, médias et spectateurs — au point que la vie locale s’en trouve bouleversée. Circulation routière saturée, vacarme nocturne, hébergements complets et animations à outrance : certains riverains confient préférer quitter la vallée pendant l’épreuve, jugeant l’atmosphère invivable. De nombreux Chamoniards dénoncent le fait que l’événement accapare la ville, monopolisant l’espace public avec routes barrées, écrans géants, village de marques et fêtes tard le soir. Même certains commerçants, pourtant bénéficiaires de l’afflux de visiteurs, admettent finir « sur les rotules » une fois la foule repartie, évoquant un véritable burn-out en fin de semaine — signe du ras-le-bol qui gagne une partie de la population face à ce tourisme de masse éphémère

Les aspects positifs et les avancées sociales de l’UTMB

Face à ces critiques, il est important de rappeler que l’UTMB a aussi apporté énormément au monde du trail, et que nombre de ses initiatives font figure de référence pour d’autres événements. L’édition 2025 s’inscrit dans cette continuité : tout en gérant les polémiques, l’organisation multiplie les efforts pour améliorer l’expérience des coureurs, ouvrir la discipline à un public plus large, innover logistiquement et minimiser son impact sur l’environnement. Voici les principaux apports et points forts à mettre au crédit de l’UTMB.

  • actions en faveur de l’inclusion
  • logistique
  • sécurité
  • qualité
  • engagement environnemental
  • retombées économiques

Inclusion et diversité : des progrès notables

Longtemps, l’ultra-trail a été un milieu très masculin. L’UTMB n’échappait pas à la règle – en 2003, seules 7 femmes avaient franchi la ligne d’arrivée de la course UTMB. Mais la tendance évolue favorablement : en 2024, 29 % des participants sur l’ensemble des épreuves UTMB Mont-Blanc étaient des femmes (près de 3 000 coureuses). L’organisation affiche clairement sa volonté d’augmenter la participation féminine sur ses courses et d’améliorer leur expérience. Des mesures concrètes ont été déployées, notamment dès 2023 avec la mise en place d’une “Child Welcome Policy” permettant aux femmes enceintes (ou à leur conjoint) d’obtenir un report d’inscription ou un remboursement prioritaire sur plusieurs années. L’objectif est de ne plus pénaliser les athlètes féminines qui souhaitent avoir des enfants en cours de carrière sportive. Par ailleurs, l’UTMB a introduit en 2025 des dispositifs pour rendre les courses plus accueillantes aux femmes : toutes les bases de vie et ravitaillements de la série sont désormais équipés en produits hygiéniques féminins (protections périodiques) et disposent de toilettes séparées pour les femmes. Ce sont de petits détails logistiques, mais qui comptent pour améliorer le confort et la dignité des coureuses sur des ultras parfois longs de 40 heures.

L’inclusion concerne aussi d’autres publics. L’UTMB a développé un “Adaptive Athlete Policy” pour faciliter la participation des sportifs en situation de handicap (visuel, moteur ou intellectuel) sur ses événements. Un athlète reconnu “adapté” peut ainsi bénéficier d’un dossard prioritaire, du droit d’être accompagné d’un guide sur le parcours, etc., afin de vivre l’aventure UTMB dans les meilleures conditions possibles. De même, le règlement évolue pour intégrer progressivement les athlètes transgenres de manière équitable (des discussions sont en cours pour affiner les catégories et règles d’inscription correspondantes). L’organisation collabore avec la communauté (via la Pro Trail Runners Association notamment) pour bâtir des politiques inclusives robustes. Enfin, la jeunesse n’est pas oubliée : l’UTMB propose des courses juniors (YCC, ETC) pour les plus jeunes et met en avant des programmes éducatifs pendant la semaine (mini-animations trail, sensibilisation à la montagne, etc.), histoire de faire naître des vocations dans la nouvelle génération.

Ces efforts commencent à porter leurs fruits, comme le souligne Florian Lamblin, directeur UTMB International : « De 7 femmes finishers en 2003, on est passés à près de 30 % de femmes en 2024. Mais il reste du travail… Le trail a le potentiel pour être l’un des sports les plus inclusifs, et notre rôle est d’aider à lever les obstacles restants ». L’UTMB, de par sa visibilité, peut effectivement faire évoluer les mentalités. Voir des athlètes comme Courtney Dauwalter triompher à Chamonix (triple lauréate UTMB) et être mises en lumière inspire davantage de femmes à oser l’ultra. De même, afficher des personnes handicapées sur la ligne de départ envoie un signal fort d’ouverture. En somme, si le chemin est encore long vers la parité et la diversité, l’UTMB 2025 marque une étape importante vers un trail plus inclusif et représentatif de tous.

Sécurité, logistique et innovations technologiques

Côté organisationnel, l’UTMB s’est forgé au fil des éditions une réputation d’excellence logistique. Les courses de la semaine UTMB couvrent trois pays, de multiples cols d’altitude, de jour comme de nuit, avec plus de 10 000 coureurs à superviser : un véritable défi relevé chaque année avec brio. L’édition 2025 ne fait pas exception, bénéficiant de toutes les innovations accumulées en 20 ans pour encadrer au mieux coureurs et suiveurs.

La sécurité est bien sûr la priorité absolue. Sur ce plan, l’UTMB a été pionnier en adoptant très tôt des protocoles stricts de matériel obligatoire (couverture de survie, vestes imperméables 10k, réserve d’eau, etc.), un système de suivi des barrières horaires en temps réel et des équipes de secours aguerries sur le terrain (PGHM, médecins urgentistes, etc.). Après des incidents malheureux lors d’éditions précédentes (intempéries 2010, annulation 2012, accident mortel sur la TDS en 2021), l’organisation a redoublé d’efforts pour affiner ses procédures : météo surveillée heure par heure, plans B de repli prêts à être déclenchés, coordination transfrontalière avec les secours suisses et italiens. En 2025, chaque coureur de l’UTMB dispose en plus d’une application smartphone sécurité permettant d’envoyer sa position GPS exacte aux secours en un SMS en cas de détresse – un gain de temps précieux en montagne. De même, un système de traceurs GPS est proposé (en location) pour un suivi live de tous les participants sur internet, via la plateforme Tracktherace. Ces balises, placées dans le sac à dos, permettent non seulement à la famille de suivre la progression en temps réel, mais surtout à l’organisation de savoir à tout moment où se trouvent les coureurs, leur vitesse, et d’être alertée en cas de sortie de parcours. Bien que facultatif pour les amateurs, ce dispositif renforce la sécurité globale : un concurrent égaré ou blessé pourra être localisé beaucoup plus rapidement qu’autrefois. À terme, on peut imaginer que tous les dossards intègrent une puce GPS légère.

Qualité de l’évènement

En termes de qualité des ravitaillements, l’UTMB 2025 continue d’élever le standard. Les bases de vie comme Courmayeur ou Champex sont de véritables petites fourmilières ultra-efficaces, où des dizaines de bénévoles veillent à alimenter les coureurs en eau, soupe chaude, pâtes, fruits secs, soins podologiques, sans temps mort. La variété et l’abondance de la nourriture proposées impressionnent souvent les étrangers découvrant l’UTMB : bouillons salés, fromage et saucisson savoyard, polenta locale… de quoi reprendre des forces en célébrant le terroir alpin. La logistique derrière est rodée : chaque année, des tonnes de denrées sont acheminées sur les points de ravitaillement par 4×4 ou hélicoptère, souvent redescendues ensuite de nuit. Le retrait des déchets est également optimisé : l’UTMB a banni la distribution de gobelets jetables (les coureurs ont leur eco-tasse) et chaque site de ravito dispose de poubelles de tri sélectif, avec une armée de volontaires qui nettoient tout une fois la course passée.

Notons par ailleurs l’attention portée aux détails qui améliorent l’expérience coureur : marquage du parcours hyper soigné (banderoles réfléchissantes resserrées dans les portions délicates), écrans géants aux points clés diffusant le suivi live, bénévoles formés pour fournir des infos précises sur les barrières horaires, etc. Les finishers de l’UTMB 2025 retrouveront en outre un “espace récupération” encore amélioré à l’arrivée, avec kinés, ostéopathes, douches chaudes et repas chaud offert – un confort que peu d’épreuves d’ultra proposent à ce niveau. Tout cela concourt à ce que l’expérience UTMB soit vécue par beaucoup comme “extraordinaire, avec une qualité d’organisation au top, la sécurité en particulier, le respect de l’environnement aussi, et la découverte d’un territoire” d’exception. Ces mots de la directrice Isabelle Viseux-Poletti traduisent bien la fierté de l’organisation sur ces sujets. L’UTMB inspire d’ailleurs d’autres courses à travers le monde à élever leurs propres standards logistiques et sécuritaires, ce qui profite à l’ensemble du milieu trail.

Engagement environnemental : un laboratoire d’initiatives vertes

Événement de pleine nature rassemblant des milliers de personnes, l’UTMB Mont-Blanc se sait attendu au tournant sur la question écologique. Là encore, les choses ont beaucoup évolué en 20 ans. De simples recommandations initiales (ne rien jeter par terre, etc.), on est passé à une démarche environnementale globale, accélérée ces dernières années face aux critiques (notamment celles de Kilian Jornet). Transport, empreinte carbone, gestion des déchets, protection des sentiers, sensibilisation : l’UTMB 2025 déploie un plan ambitieux articulé autour de ces piliers.

Le point noir principal, identifié par une étude indépendante en 2024, ce sont les déplacements : ils représentent près de 88 % de l’empreinte carbone de l’événement, surtout via les voyages des coureurs internationaux et de leurs accompagnants. Pour y remédier, l’organisation a annoncé en juin 2025 un plan de transition visant -20 % d’émissions CO₂ d’ici 2030, avec l’aide de l’association Protect Our Winters. Concrètement, cela passe par une réduction drastique des voitures individuelles durant la semaine UTMB, au profit de transports collectifs et bas carbone (trains, navettes, covoiturage). Le fameux Mobility Pass évoqué plus haut s’inscrit dans ce cadre : en rendant payant et obligatoire l’accès aux navettes pour les assistances, l’UTMB espère à la fois limiter les embouteillages dans la vallée et économiser plusieurs milliers de trajets automobiles sur l’ensemble du parcours. En 2024, ce plan transport a déjà permis d’éviter 6 000 voitures sur les routes et 200 tonnes de CO₂ d’émissions. Pour 2025, l’effort monte encore d’un cran avec près d’un demi-million d’euros investis dans un dispositif de transports en commun renforcés (bus supplémentaires, parking relais, etc.).

En parallèle, l’UTMB emboîte le pas d’autres courses de montagne innovantes : ainsi, le Marathon du Mont-Blanc (fin juin 2025) a offert 40 % de dossards garantis aux coureurs venus en train ou bus, sans passer par la loterie. Une mesure incitative très efficace qu’étudie de près l’UTMB pour ses propres courses finales. Autre idée mise en place : la contribution-carbone volontaire (ou peut-être bientôt obligatoire) lors de l’inscription, destinée à compenser les émissions résiduelles via des projets environnementaux locaux. L’UTMB travaille aussi main dans la main avec les acteurs territoriaux pour préserver les sentiers empruntés : chaque année, un budget est consacré à la réhabilitation des chemins abîmés (drainage, remise en état, fermeture temporaire de certaines sections sur-fréquentées). Des équipes de bénévoles parcourent le tracé après la course pour ramasser le moindre déchet resté au sol. Ces efforts font que, malgré la foule, l’impact écologique direct sur la montagne reste contenu. D’après l’organisation, « le bilan carbone de l’UTMB est 5,5 fois moins élevé que celui d’un tournoi de Roland-Garros », rapporté au nombre de spectateurs – une comparaison certes audacieuse, mais qui vise à montrer que tout est fait pour limiter les nuisances.

On pourrait certes arguer que la meilleure empreinte carbone est celle d’un événement qui n’a pas lieu… Les opposants les plus radicaux estiment en effet que tout déplacement de masse en montagne est une atteinte à la nature. Cependant, l’UTMB répond en avançant une démarche de responsabilité progressive plutôt que d’écologie punitive. L’organisation dialogue depuis peu avec les habitants de la vallée pour répondre à leurs doléances (bruit nocturne, pollution lumineuse, trafic routier) : un comité de concertation locale a proposé dès 2024 des ajustements concrets (réduction du volume sonore des animations, patrouilles pour faire respecter le silence la nuit, éclairages dirigés). Ces mesures seront en vigueur pour l’édition 2025 afin de garantir un climat apaisé avec les riverains, dont le soutien est indispensable. À ce titre, il faut souligner que l’UTMB, en tant qu’événement, a aussi sensibilisé des milliers de personnes à la beauté fragile de la montagne. Beaucoup de participants repartent de Chamonix plus conscients des enjeux écologiques qu’en arrivant, et s’engagent ensuite dans des comportements plus vertueux (moins de plastique, respect de la faune, etc.). L’UTMB sert donc de plateforme de communication pour la protection de la nature : en témoigne son partenariat avec des organisations comme Protect Our Winters ou WWF. L’impact environnemental de l’UTMB n’est pas neutre, mais il est reconnu et combattu de l’intérieur, ce qui est sans doute la meilleure voie pour améliorer les choses.

Retombées économiques locales et rayonnement mondial

Impossible de dresser le bilan de l’UTMB sans évoquer ses retombées économiques très positives pour le territoire alpin et son rôle de vitrine mondiale pour le trail. En deux décennies, l’UTMB est devenu un pilier du tourisme sportif en Haute-Savoie. La course a réussi un tour de force : prolonger la haute saison touristique au-delà du 15 août. Là où jadis la vallée de Chamonix se vidait dès la mi-août, elle affiche maintenant complet jusqu’en septembre grâce à l’UTMB. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : environ 55 000 nuitées annuelles générées par l’événement dans les hôtels, gîtes et campings de Chamonix, et 23 millions d’euros de retombées économiques directes sur l’ensemble des communes du Pays du Mont-Blanc. Ce chiffre, calculé en ne prenant en compte que les dépenses des coureurs et de leurs accompagnants sur place (hébergement, restauration, achats), témoigne de l’importance de l’UTMB pour l’économie locale. La vallée de Chamonix estime ainsi que l’UTMB « participe très largement à l’économie locale », offrant une bouffée d’oxygène dans un contexte où l’alpinisme traditionnel souffre du réchauffement climatique. Signe de cet impact durable : d’après des questionnaires post-course, 80 % des participants disent vouloir revenir dans la vallée ultérieurement, notamment en hiver pour skier. L’UTMB agit donc comme une vitrine touristique qui bénéficie à toute la région au-delà de la semaine de course.

Le rayonnement de l’UTMB est également un formidable levier pour populariser le trail running à l’international. En attirant chaque année l’élite mondiale et en proposant une couverture médiatique multilingue, l’UTMB a contribué à faire exploser la pratique du trail dans des pays où elle était quasi inexistante. Par exemple, la création de deux courses UTMB en Thaïlande s’est inscrite dans un plan national de promotion du sport, et en une décennie le trail y est devenu le 2^e sport le plus populaire après la boxe ! Des coureurs thaïlandais figurent maintenant parmi les contingents les plus nombreux au départ de l’OCC à Chamonix. On voit le même phénomène en Amérique latine, en Europe de l’Est, etc., là où les courses by UTMB s’implantent : la discipline gagne des pratiquants et une crédibilité locale nouvelles. Ce rôle de locomotive joué par UTMB Group n’est pas qu’au profit de son propre business ; il profite aussi aux marques outdoor (qui élargissent leur marché) et aux athlètes (plus de sponsors, plus de reconnaissance). En faisant venir à Chamonix plus de 100 nationalités de coureurs chaque année, l’UTMB a façonné une communauté mondiale du trail, où tous partagent le même rêve de « boucler le tour du Mont-Blanc ». Cet imaginaire collectif est un apport immatériel mais puissant : il soude les pratiquants autour de valeurs communes et d’un événement fédérateur.

Au niveau local, l’UTMB a également su impliquer les acteurs du territoire. L’organisation reste basée à Chamonix avec une cinquantaine d’employés permanents en France. Chaque course internationale UTMB s’appuie sur une équipe locale, ce qui garantit des retombées en compétences et en emploi dans les régions concernées. De plus, UTMB Group reverse une partie des inscriptions à des associations ou communes pour soutenir des projets (entretien de sentiers, actions solidaires via les “dossards solidaires”, etc.). L’UTMB Mont-Blanc est ainsi devenu un véritable festival d’une semaine, avec concerts, conférences, salons – tout un écosystème dont bénéficient commerces, guides, transports locaux… En 2022, plus de 100 000 spectateurs étaient présents sur place, consommant et découvrant la culture alpine. Même si certains habitants voient d’un mauvais œil cette affluence (on a entendu le terme « Chamonix Disneyland »), la plupart reconnaissent que l’UTMB a redynamisé la vallée en fin d’été comme aucun autre événement.

 

Reconnaître les dérives, préserver l’essentiel

L’UTMB Mont-Blanc cristallise aujourd’hui les tensions inhérentes au succès. D’un côté, on ne peut nier certaines dérives liées à sa croissance : une logique commerciale très présente, un poids si dominant qu’il inquiète pour la diversité du trail, des coûts et contraintes accrues pour les participants et leurs proches, ou encore le risque d’une perte d’authenticité face au show médiatique. Ces critiques, portées par des figures respectées du milieu, ont le mérite de pousser l’organisation à se remettre en question. De l’autre côté, tout n’est pas à jeter et loin s’en faut. L’UTMB a professionnalisé l’organisation des ultras, amélioré la sécurité et la qualité pour les coureurs, mis en lumière le trail running aux quatre coins du globe, et même impulsé des changements positifs (inclusion des femmes, écoresponsabilité, etc.) qui dépassent le cadre de la course.

La synthèse de ces deux visions invite à un équilibre. Oui, il faut rester vigilant pour que l’UTMB ne devienne pas un ogre du trail dictant sa loi du profit. Oui, il faut rappeler que l’esprit pionnier et solidaire du trail doit perdurer malgré la grandeur du spectacle. Mais en même temps, il serait injuste de diaboliser un événement qui fait rêver tant de coureurs et qui a apporté une contribution majeure à notre sport. « L’UTMB n’a pas confisqué le trail, il lui a offert une scène mondiale », résumait un éditorial, exhortant à ne pas rejeter en bloc cette visibilité nouvelle. Le défi pour l’avenir sera de gérer durablement ce succès : continuer à innover et à inspirer, tout en restant à l’écoute de la communauté trail et en préservant ce lien unique entre l’homme et la montagne.

En 2025, l’UTMB fête ses 22 ans d’existence. L’événement est à un tournant : conscient des critiques, il affiche des ambitions plus vertueuses (charte éthique, plan carbone, dialogue avec les athlètes et riverains). Il devra prouver dans les faits que l’on peut conjuguer professionnalisation et respect des valeurs. À Chamonix, au soir du dernier finish, quand le dernier coureur franchira la ligne sous les acclamations, c’est toute la complexité mais aussi toute la beauté de l’UTMB qui apparaîtra : un concentré d’émotions sportives universelles, rendu possible par une gigantesque organisation bien huilée. Tout n’est pas à jeter dans cette aventure humaine et technologique, loin s’en faut. À chacun – organisateurs, coureurs, bénévoles, spectateurs – de faire en sorte que l’UTMB reste ce qu’il doit être : une fête du trail, authentique, solidaire et tournée vers les montagnes qui l’entourent.

Sources


Informations issues des

  • communiqués officiels UTMB Mont-Blanc et UTMB Group
    http://utmbmontblanc.com,
  • de reportages et enquêtes publiés par L’Équipe
    http://lequipe.fr
  • Outside Francehttp://outside.fr
    Lyon Capitale http://lyoncapitale.fr
    U-Trail http://u-trail.com
    Actu Montagne http://actumontagne.com
    et France 3 Régions http://france3-regions.francetvinfo.fr.
  • Témoignages recueillis dans la presse locale chamoniarde et sur les réseaux sociaux de coureurs et bénévoles. Estimations environnementales basées sur des données WWF et études citées par la presse spécialisée trail et outdoor.

 

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