Programme du Marathon de Paris 2025
Le Marathon de Paris, c’est la grande messe de la course sur route française, une fête gigantesque où se côtoient élites mondiaux, coureurs passionnés, débutants enthousiastes et finishers en devenir. Mais derrière cette ferveur collective, un décalage étonnant s’installe : pendant que les plus rapides savourent déjà leur repas de midi, une grande partie du peloton… n’a même pas encore franchi la ligne de départ.
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Programme du Marathon de Paris
Programme du Marathon de Paris 2025
Des départs étalés sur plus de trois heures
Dès 7h55, les premiers s’élancent : les athlètes handisport en fauteuil. À 8h00, place aux élites et aux coureurs visant moins de 3h. Ensuite, les vagues s’enchaînent, minute par minute, selon les sas de performance. Et pour ceux qui prévoient de courir entre 4h et 4h30, il faudra patienter jusqu’à 10h09, voire 11h27 pour la dernière vague. Oui, 11h27.
Pendant ce temps-là ? Le vainqueur du jour aura déjà terminé ses 42,195 km, répondu aux journalistes, pris une bonne douche et sera sans doute tranquillement installé devant son plat de pâtes. Comme le résume avec humour un internaute : « Non seulement je ne serai pas encore parti, mais lui, il sera rentré chez lui… au Kenya ! »
Une organisation pensée pour la fluidité, mais contestée
L’objectif de cette répartition est clair : éviter les embouteillages sur le parcours, limiter les dépassements dangereux et rendre la course plus fluide pour chacun. Sur le papier, c’est logique. Mais dans les faits, beaucoup de coureurs pointent du doigt un départ « bien trop tardif ».
Anne-Sophie, qui avait couru en 2019, se félicite d’avoir pu partir à 9h30 dans le sas des 4h. En 2025, avec le même objectif, elle serait contrainte d’attendre plus d’une heure supplémentaire. Daniel résume l’inconvénient : « Partir à 11h27 quand tu vises 4h30, tu arrives quasiment pour le repas du soir. »
Des prix de dossards en forte hausse
Autre sujet brûlant : le prix du dossard. Pour l’édition 2025, certains évoquent des tarifs allant jusqu’à 170 euros. Un coût que beaucoup trouvent excessif pour une course de masse, aussi prestigieuse soit-elle. « Je l’ai fait en 2008 pour 60 euros, aujourd’hui c’est presque trois fois plus cher », regrette Julien.
Et si certains défendent la logistique complexe que demande un événement de cette ampleur, d’autres rappellent que les sponsors sont censés compenser une partie des frais. Sandrine propose une alternative engagée : « J’ai pris un dossard associatif à 85 euros, et j’ai collecté des fonds pour une cause. Chaque entraînement aura servi à quelque chose. »
Une course mythique… mais de moins en moins incontournable ?
Le Marathon de Paris conserve un prestige certain. Il attire plus de 50 000 coureurs chaque année, venant parfois de l’autre bout du monde. Mais pour de plus en plus de passionnés, il perd de son attractivité : trop cher, trop de monde, trop d’attente, et un parcours pas forcément taillé pour la performance.Comme le dit Stany, « entre l’heure de départ, le tarif et un tracé peu propice aux records, c’est une belle course populaire… mais pas plus ». Le plus dur aujourd’hui, ce n’est plus de décrocher un dossard, c’est de choisir quelle course courir parmi les dizaines d’alternatives plus abordables et mieux calibrées.
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