Le Semi-Marathon de Paris 2025 s’annonce une nouvelle fois comme un événement incontournable du calendrier des courses sur route en France. Avec un parcours traversant les lieux emblématiques de la capitale, l’épreuve attire chaque année des dizaines de milliers de coureurs. Contrairement aux idées reçues, ce semi-marathon n’est pas totalement plat. Bien que le tracé soit globalement roulant, plusieurs faux plats et légères montées viennent ponctuer les 21,097 km, rendant la gestion de l’effort primordiale pour réussir sa course.
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Le Semi de Paris, un parcours emblématique et exigeant
Le parcours de cette édition reprend les grandes lignes des années précédentes, proposant aux participants une immersion au cœur de la Ville Lumière. Après un départ donné sur l’Île Saint-Louis, les coureurs s’élanceront en direction du Boulevard Saint-Germain avant de longer les quais de Seine. Puis, ils rejoindront le Bois de Vincennes et son cadre verdoyant, avant de revenir vers le centre de Paris par la Rue de Rivoli. L’arrivée, comme à l’accoutumée, se fera sur la Place de la Bastille, un lieu chargé d’histoire et d’émotion pour conclure l’épreuve.
Si le tracé reste propice à la performance, il présente néanmoins quelques pièges à anticiper. Voici les principales difficultés relevées :
Km 8,5 : montée de la Route de Pesage → 11 mètres de dénivelé positif sur 500 mètres, une portion courte mais qui peut casser le rythme.
Km 15 : montée progressive vers Bercy → environ 15 mètres de dénivelé en 500 mètres, pouvant faire mal aux jambes après une première partie de course rapide.
Km 20 : dernière difficulté avant Bastille → une légère montée en faux plat montant qui peut surprendre avant l’emballement final.
Une gestion de course déterminante
Les coureurs à la recherche d’un chrono devront faire preuve d’intelligence dans leur gestion de course. Contrairement à des parcours parfaitement plats comme celui de Berlin ou de Valence, le Semi de Paris impose des variations de rythme. L’idéal sera de ne pas partir trop vite pour éviter de payer les petites montées dans le final.
Les moments clés à bien négocier :
Premiers kilomètres : garder un rythme fluide sans s’emballer.
Passage à Vincennes (km 8-12) : rester vigilant sur les faux plats montants et conserver un effort régulier.
Retour vers Paris et montée de Bercy (km 15-16) : gérer l’énergie et ne pas se cramer avant la dernière ligne droite.
Km 20-Bastille : tout donner sans exploser sur la montée finale.
Un dénivelé modéré, mais loin d’être inexistant
Le Semi de Paris, avec 112 mètres de dénivelé positif et 110 mètres de négatif, présente un profil légèrement accidenté qui peut surprendre ceux s’attendant à un parcours totalement plat. Comparé à d’autres semi-marathons, il se situe dans une catégorie intermédiaire.
Semi de Berlin : un des plus plats au monde avec un dénivelé quasi nul, idéal pour les records personnels.
Semi de Barcelone : environ 50 mètres de D+, un parcours plus rapide que Paris avec quelques relances.
Semi de New York : environ 150 mètres de D+, plus exigeant que Paris en raison des montées de Central Park et des faux plats dans Brooklyn.
Si on le compare à des trails urbains, le Semi de Paris reste bien moins exigeant. Par exemple :
Lyon Urban Trail 23 km : environ 900 m de D+, avec de nombreux escaliers et des montées abruptes.
Marseille-Cassis (20 km) : 327 m de D+, avec la célèbre montée du col de la Gineste.
Finalement, même si le Semi de Paris ne présente pas un relief extrême, il demande une gestion intelligente de l’effort. Il est plus exigeant qu’un semi plat comme Berlin, mais bien plus accessible qu’un trail urbain. Un bon choix pour les coureurs souhaitant s’habituer à des variations de terrain sans trop de difficultés.