Quand on parle de Claire Bannwarth, il faut bien poser son café, s’asseoir, et prendre une grande inspiration. Cette traileuse hors normes a transformé sa saison 2024 en un inventaire digne d’un record Guinness, avec un calendrier d’ultras qui ferait passer un triathlète Ironman pour un amateur de jogging dominical. Mais qui est-elle, et comment diable peut-elle enchaîner autant sans (apparemment) exploser en plein vol ? Analysons.
Claire Bannwarth
Claire Bannwarth : qui est-elle vraiment ?
Claire, c’est une traileuse atypique, passionnée, borderline obsédée par le fait de courir toujours plus loin, toujours plus haut. À mi-chemin entre l’ultra-traileuse et l’aventurière, elle a construit son image autour de l’endurance extrême. Sa philosophie semble être : “Quand on aime, on ne compte pas.” Mais ce qui impressionne le plus, ce n’est pas juste qu’elle participe à autant d’épreuves, c’est qu’elle performe. Bien sûr, tout le monde a des limites, mais Claire les redéfinit constamment, comme si les lois du corps humain ne s’appliquaient pas à elle.
Une saison 2024 à couper le souffle
Regardons les chiffres de Claire Bannwarth : 25 ultras en une seule année. Oui, vous avez bien lu. Certains n’en feront jamais autant dans une vie. Winter Spine Race (430 km), Tor des Géants (330 km, 26 000 m D+), Tahoe 200 (331 km), Crossing Switzerland (390 km)… C’est une succession de courses monstrueuses, entrecoupées par… quoi, des joggings de récupération ? Même un calendrier Google n’arrive pas à suivre son rythme.
Mais ce qui frappe, ce n’est pas seulement la quantité. C’est la diversité des formats et des terrains. Claire court dans la neige, sur les crêtes, à travers des montagnes, des déserts, et même des événements de type Backyard où l’objectif est de tourner en boucle jusqu’à l’épuisement total. On dirait qu’elle coche toutes les cases possibles et imaginables, comme une collectionneuse enragée d’expériences trail.
Comment fait-elle ? Surhumaine ou juste… différente ?
Alors, la question qu’on se pose tous : comment est-ce possible ? Là où la plupart des traileurs professionnels alignent quelques ultras majeurs par an, Claire en fait deux par mois (voire trois). Est-elle surhumaine ou simplement construite différemment ?
Une récupération hors normes :
Son corps semble capable de réparer les dégâts à une vitesse folle. Là où d’autres mettent des semaines à récupérer d’une course de 160 km, Claire enchaîne comme si de rien n’était.
Un mental d’acier :
Claire n’est pas qu’une machine physique. Son mental est tout aussi impressionnant. Elle court comme si le concept de fatigue mentale n’existait pas. Elle traverse des moments durs, mais elle semble les encaisser et avancer, toujours.
Une gestion millimétrée :
Son calendrier semble chaotique, mais derrière cette accumulation, il y a probablement une gestion ultra-précise de ses efforts. Peut-être qu’elle n’aborde pas toutes ces courses avec la même intensité, privilégiant parfois l’expérience à la performance pure.
Mais pourquoi ?
C’est la vraie question. Pourquoi courir autant ? Pourquoi repousser les limites encore et encore, au risque de frôler l’épuisement total ou la blessure grave ? Peut-être parce que, pour Claire, le trail n’est pas juste un sport. C’est un mode de vie. Une manière de s’exprimer, de se challenger, de se découvrir. Elle court pour l’amour de la course, mais aussi pour l’aventure humaine qu’elle représente.
Une inspiration ou un exemple à ne pas suivre ?
Claire Bannwarth est une inspiration pour beaucoup. Mais soyons honnêtes : tenter de l’imiter est une recette pour le désastre. Elle est l’exception qui confirme la règle, une athlète qui semble avoir trouvé un équilibre précaire entre le dépassement de soi et la gestion de son corps. Pour le commun des mortels, même un quart de son calendrier 2024 serait un aller simple pour le surentraînement.
La légende Bannwarth – Claire Bannwarth n’est pas une traileuse comme les autres. Sa saison 2024 ressemble plus à une quête épique qu’à un calendrier de compétitions. Elle repousse les limites, non seulement des distances, mais aussi de ce que l’on pensait possible pour un être humain. Alors, surhumaine ou simplement obsédée par le dépassement de soi ? Peut-être un peu des deux. Une chose est sûre : dans le monde du trail, elle est une légende en devenir.
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