Nouvel impôt ciblant le trail
Dans un contexte de déficit public atteignant les 180 milliards d’euros en octobre 2024, le gouvernement de Michel Barnier propose une nouvelle taxe ciblée sur les traileurs. Baptisée “Contribution de Soutien aux Dépenses Sportives et Écologiques” (CSDSE), cette taxe s’inspire de la “taxe de séjour” appliquée dans le secteur touristique et vise à tirer profit de l’engouement croissant pour le trail.
impôt trail
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impôt trail : la Contribution de Soutien aux Dépenses Sportives et Écologiques” (CSDSE)
Le gouvernement Barnier envisage de taxer les traileurs pour redresser les finances publiques
Dans un contexte de déficit public atteignant les 180 milliards d’euros en octobre 2024, le gouvernement de Michel Barnier propose une nouvelle taxe ciblée sur les traileurs. Baptisée “Contribution de Soutien aux Dépenses Sportives et Écologiques” (CSDSE), cette taxe s’inspire de la “taxe de séjour” appliquée dans le secteur touristique et vise à tirer profit de l’engouement croissant pour le trail.
Une taxe proportionnelle au classement
Cette “taxe de classement” serait directement prélevée par les organisateurs de course et reversée à l’État. Le barème repose sur la performance des coureurs :
– DNF (Did Not Finish) : les abandons voient leur dossard multiplié par 5 pour compenser “l’impact écologique et logistique” de leur abandon.
– Classement de 50% à 5% des finishers : 10% de supplément sur le prix du dossard.
– Top 5% : supplément de 25%.
– Gagnants : exonérés de la taxe pour “récompenser l’effort d’excellence”.
Le ministère des Sports estime que cette mesure pourrait rapporter jusqu’à 40 millions d’euros par an.
Un porte-parole déclare : “Le trail est en pleine expansion. Cette taxe valorise les performances tout en contribuant à l’effort national.”
Réactions
Pour les organisateurs, déjà confrontés à des coûts croissants, la taxe suscite des interrogations.
“Nos budgets sont serrés. Cette taxe risque de se répercuter sur le prix des dossards, ce qui pourrait décourager les amateurs,” déplore Laurent Magret, directeur du Trail des Monts Sauvages.
Les traileurs, eux, s’indignent de devoir désormais payer pour leurs performances.
“Déjà qu’on paie cher pour nos dossards et nos équipements, voilà qu’on nous taxe en plus sur nos résultats ! Je cours pour me dépasser, pas pour payer plus,” confie Jérôme, traileur de 34 ans.
La communauté des élites est particulièrement remontée.
“On se bat pour des résultats, mais à ce rythme, il faudra une cagnotte juste pour payer nos inscriptions. Qu’est-ce qu’on va faire si nos sponsors nous lâchent ?” se désole Emma Ploquin, multiple gagnante de l’Ultra Tour des Alpes.
Pourquoi les chasseurs sont-ils épargnés ?
La CSDSE suscite une polémique : les traileurs se demandent pourquoi les chasseurs, qui partagent les mêmes espaces naturels, sont exonérés de cette taxe.
“On nous impose une taxe pour financer l’entretien des sentiers, mais les chasseurs ne contribuent en rien,” commente Paul Gachet, coureur et organisateur de trail. “Pourquoi devrait-on compenser seuls les coûts alors que ces espaces sont partagés ?”
Certaines associations de traileurs demandent déjà que les chasseurs soient également inclus dans cette “Contribution de Soutien aux Dépenses Sportives et Écologiques”. Selon eux, les activités de chasse nécessitent des interventions coûteuses pour sécuriser les espaces naturels, et leur impact écologique mérite d’être pris en compte.
Le ministère des Sports et de l’Écologie, quant à lui, estime que la chasse ne relève pas des mêmes problématiques et que l’application de la CSDSE au trail reste justifiée par le caractère sportif de l’activité. Ce choix fait réagir : plusieurs traileurs envisagent de boycotter les courses pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une taxe “injuste”.
Vers une cohabitation plus équitable en pleine nature ?
En attendant l’approbation définitive de la CSDSE par l’Assemblée, plusieurs manifestations sont prévues par les associations de traileurs pour réclamer une répartition plus équitable de cette taxe, chasseurs compris. Selon certains experts, cette contribution pourrait bien inspirer d’autres disciplines sportives de plein air.
L’adoption de la CSDSE marquerait un tournant dans la gestion des activités de nature en France. Mais la question demeure : cette taxe freinera-t-elle l’enthousiasme des traileurs ou renforcera-t-elle, malgré elle, leur esprit de “résistance à la pente” ?
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