UTMB 2022, pourquoi les élites snobent-elles la course ? 4 raisons qui expliquent ce désenchantement pour le trail de Chamonix. Il y aura un plateau élite très pauvre, peu de favoris connus sur l’UTMB 2022.
Bien connue pour son parcours magnifique autour des Alpes, L’UTMB l’est également pour son plateau de favori stratosphérique. En effet, la course savoyarde attire chaque année les médias du monde entier. C’est clairement la Mecque du Trail pendant une semaine où tout le gratin de la discipline aime s’y rencontrer. Si bien qu’il en devient presque un passage obligé pour les équipementiers. Ils font tout pour y être représenté par les meilleurs athlètes
de leur team. Une fois n’est pas coutume, cette année aucun vainqueur de la dernière édition ne sera au départ EXCEPTÉ PAU CAPELL (vainqueur en 2019). En effet, François D’Haene et Courtney Dauwalter, préférant d’autres lieux, ne seront pas à Chamonix cet été. Faut-il y voir un ras-le-bol ?
1– UTMB : un parcours qui ne change jamais
Contrairement à d’autres courses, le parcours de l’intégralité des courses de l’UTMB ne change quasiment pas d’un iota. Cela a ses avantages comme le fait de pouvoir se mesurer sur ses performances d’une année sur l’autre. Aussi, les records ont un réel intérêt puisque les performances sont comparables. En revanche, cela a aussi de sacrés inconvénients comme par exemple l’absence totale d’aventure. A faire et refaire sans cesse le même
parcours, on se lasse. Il n’y a que de moins en moins d’intérêt à se lancer dans une course où
l’on n’a plus rien à découvrir.
2– Un palmarès déjà bien fourni.
Les grands absents de cette édition totalisent à eux trois : 9 victoires. 4 pour François D’Haene, 3 pour Kilian Jornet et 2 pour Courtney Dauwalter. Il est compliqué de chercher une motivation ou un challenge à l’occasion d’une course qu’on a déjà gagné à plusieurs reprises. On peut tout à faire comprendre que ces champions aient des envies d’ailleurs.
3– UTMB : un timing pas forcément optimal dans le calendrier
Chaque année, l’UTMB avec son positionnement en fin du mois d’Août signe quasiment la fin de la saison pour ceux qui n’iront pas du coté de La Réunion à l’occasion du Grand Raid.
Tous les spécialistes de la discipline vous diront que ce n’est pas forcément une période où on peut arriver avec un maximum de fraicheur surtout si on a fait plusieurs ultras dans la saison. Pour finir de s’en rendre compte, il suffit de constater l’épaisse liste de blessés pendant ou juste avant l’épreuve. Bien qu’encore jeunes, François D’Haene, Kilian Jornet ou encore Courtney Dauwalter n’ont plus 20 ans et doivent bien choisir leurs compétitions pour récupérer au mieux avant la prochaine.
4– UTMB 2022 : trop consensuel (chiant)
Les élites semblent s’être lassées de ce rendez-vous qui a quand même parfois des allures de rendez-vous parfois trop consensuel. Les organisateurs ont tout intérêt à réfléchir à apporter de la fraicheur à leur évènement si ils ne voient pas leurs courses complètement désertés par une grosse partie du plateau des favoris.
Lire aussi
- Que les riches donnent leurs 55% aux plus pauvres
- Arrivée du Marathon du Mont Blanc à Chamonix : comme d’hab, les boomers râlent !
- SaintéLyon 2021 : ouverture des inscriptions demain
- Chamonix : capitale mondiale du trail
- UTMB : les derniers conseils de Fabrice
- Ducathlon va proposer un rayon aux runners non sportifs
- Erreur de balisage sur la Diagonale des Fous : “on” ne se sent pas responsable
- utmb 2022