Trois élites ont été contrôlées positives sur l’UTMB 2021. Dans un communiqué de presse de l’organisation, on apprend que les traileurs ne seront pas sanctionnés…
Depuis quelques années, le trail mondial a mis le programme Quartz en place afin de lutter contre le dopage (ils vendent ça avec la finalité de protéger la santé des participants). Ça passe par exemple par l’interdiction d’actions médicales (pas de perfusion de fer deux mois avant, pas d’ingestion de glucocorticoïdes sept jours avant, etc.)
Anti inflammatoires non stéroïdiens
D’office, pour que ça puisse être en ordre, on procède à des contrôles réguliers, et cette année, nous avons eu droit à ce qui est pudiquement appelé trois résultats anormaux sur l’UTMB. Sur 183 tests. D’un certain point de vue, on peut se réjouir du fait que ce soit un épiphénomène. Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que sur trois prélèvements salivaires, on trouvait la présence d’anti inflammatoires non stéroïdiens.
Pas de sanction
Suite à cela, les experts et les organisateurs ont joué la clémence, d’une part car il s’agissait d’une première, d’autre part car ils ont estimé que cette infraction pouvait être liée à une mauvaise connaissance des règles médicales. Les athlètes n’ont pas été sanctionnés. En revanche, ils risquent de se retaper un contrôle à une prochaine course impliquant le programme Quartz, et là, ils seront automatiquement disqualifiés et déclassés si nouveau problème.
En parallèle, l’ITRA va procéder à une campagne d’information et de sensibilisation auprès des athlètes et avant chaque course. En soi, ce n’est pas une mauvaise idée, car perso, quand j’ai lu les cas d’infractions possibles, je ne me doutais pas qu’il pouvait y en avoir autant. Et si on contrôle surtout les élites, je n’ose imaginer ce qu’on trouverait si on contrôlait aussi les amateurs.
Nous on aimerait bien les noms, savoir quelles sont les team qui cautionnent ce dopage dans le trail…
Même s’il ne s’agit “que” d’Ibuprofene ou autre, ne pas sanctionner et être clément ça fait un peu “open bar”. Ou alors si on considère que pour un petit cachet d’anti-inflammatoires y a pas mort d’hommes, autant alléger la liste des substances interdites.
A quoi ça sert un programme anti-dopage qui ne sanctionne pas ?
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- source : communiqué de presse utmb ici
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