boomer trail
Les boomers sont formidables ! De manière générale assurément, et dans le trail en particulier. Pourquoi ? Eh bien avant de répondre à cette question, cherchons à les identifier.
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Au-delà du fait qu’ils sont nostalgiques d’une période qui n’a jamais existé (le fameux « c’était mieux avant », qui est digne des tartes à la crèmes reçues par BHL), ils se planquent derrière un naturalisme exacerbé pour rejeter la technologie. Vous les avez forcément lus sur les réseaux ou entendus pendant une compétition (mais si, vous savez, ces moments où on était des centaines dans un sas de départ avant de courir tous ensemble ; bordel, ça semble tellement lointain…), ils refusent d’écouter de la musique ou refusent d’avoir une montre, ou quoi que ce soit parce que ce n’est pas leur vision du trail. En général, ils se réunissent derrière un credo du style « un short des chaussures, et on peut courir, rien besoin de plus ».
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Assurément, ces gens seraient du genre à aller traverser l’atlantique sans utiliser de carte parce que c’est pas dans l’esprit marin ? Allons allons, soyons sérieux deux minutes… C’est quelque chose d’assez courant de que mépriser ce qu’on ne connaît pas, au moins on n’est pas tenté d’en voir les aspect positifs. Et dieu sait qu’il y en a.
On ne va pas ici évoquer la question de la musique, ça prendrait trop de temps et ce n’est pas le sujet. En revanche, on peut penser aux montres et aux statistiques que ça génère.
Quelle est la plus-value d’une montre pendant un effort ?
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Sans avoir besoin d’aller chercher dans les plus chères, dans des modèles qui ont quatre ou cinq ans, on a déjà des options qui sont très chouettes et hyper sécurisantes. Entre la planification des intervalles, grâce à laquelle vous n’avez qu’à vous concentrer sur les bips en entraînement, ou l’option itinéraire qui, sur une course, vous prévient quand vous n’êtes pas sur le bon chemin, il y a de quoi faire. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, peut-être qu’à la diagonale, le top 10 aurait été moins perdu en 2019… Et pour être plus pragmatique et adapté à la réalité du peloton, si vous êtes depuis plus de 24h sur un circuit et que vous commencez à fatiguer, croyez-moi bien, ce n’est pas du luxe de se faire aider par sa montre. Mais bon, je suppose que se perdre et se fatiguer inutilement, c’est aussi l’esprit trail.
Et après un effort ?
Quand on fait ensuite l’analyse d’une sortie, qu’on utilise souvent les mêmes segments ou pas, on peut assez facilement analyser nos performances, notre état de forme et notre fatigue. Cela peut par exemple permettre d’anticiper du sur-entraînement ou de se faire un peu violence. Ça peut aussi permettre d’anticiper des problèmes de santé. Courir à la sensation c’est bien, mais ça ne fait pas tout.
Et si un boomer vous dit que vous exagérez avec la technologie, que les hommes préhistoriques couraient sans rien, vous pouvez leur rappeler qu’ils mouraient à 25 ans de maladies qu’on soigne aujourd’hui avec juste un verre d’eau et quelques pensées positives.
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