On parle de couvre-feu à 17h. Pour les joggeurs réguliers qui bossent en semaine, ça va être un peu compliqué…
Alors qu’on a les yeux rivés sur le lancement de la campagne vaccinale depuis le début de la semaine, une autre information est rapidement arrivée, à savoir que les chiffres de la deuxième vague stagnent. Ralentissement temporaire ? Fin de la deuxième vague et préambule à la troisième ? Malheureusement, le résultat est le même, à savoir que le déconfinement, conditionné entre autres par moins de 5000 contaminations quotidiennes, risque de devoir être décalé.
Tant au niveau du ras le bol général des mesures que de l’approche des fêtes, le gouvernement se retrouve un peu entre deux chaises, avec l’idée qu’à chaque fois que ça va mieux, les gens se relâchent et ça repart. Ajoutez à ça le besoin qu’ont les gens de se retrouver à Noël, et ça craint. On ne reviendra pas ici sur les boomers qui disent que ça ne tuera personne de sauter Noël, etc… Comme si, parce qu’ils n’ont pas de vie sociale, ça devait être le cas de tout le monde. Pour le dire autrement, les fêtes de fin d’année en ce moment, c’est comme fumer une clope en étant assis sur une poudrière, ça peut péter à tout moment.
C’est la raison pour laquelle ce jeudi, Jean Castex et Olivier Véran réfléchissent à la manière de remettre en cause le déconfinement. Selon les premières pistes évoquées, on va plutôt vers
– pas de réouverture des lieux culturels
– possibilité de se réunir à Noël.
Ce à quoi, en tant que sportifs, vous devrez faire attention, c’est concernant le couvre-feu. A la base, le deal, c’était en finir avec les attestations pour n’avoir qu’un couvre feu. En soi, avec les autorisations données (3 heures pour 20 bornes), ça ne changera pas grand-chose. En revanche, on évoque une extension des horaires de couvre-feu à partir de 17 heures et plus à partir de 21 heures. Là, pour faire du trail un peu long, il va falloir s’organiser un peu plus, mais bon, à l’impossible nul n’est tenu.
Jérôme Salomon a déjà commencé à prévenir que le trimestre à venir allait être un peu chaud, puisque de ses propres termes, il craint « un hiver long, très difficile ». Il y a encore quelques jours, on se disait que le printemps marquerait tout doucement le retour du trail. Gageons que ça ira mieux demain et qu’à Pâques, à défaut de courir le marathon de Paris, on pourra faire des petits trails ici et là.
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