Ces derniers mois, Nike a paradoxalement défrayé la chronique. Je dis paradoxalement, car ils sont parvenus à créer un modèle qui est hyper efficace pour qui est à la recherche de plus de vitesse, mais à un point tel que ces modèles ont été assimilés à du dopage technologique. Les amoureux de la marque à la virgule diront tantôt que c’est légal, que c’est de la jalousie, ou que de toute façon toutes les marques vont finir par adopter ladite technologie. D’autres plus romantiques (dont je fais partie) trouveront ça dommage et espéreront secrètement que la législation fera reculer tout ça. Après tout, ça a été le cas avec les combinaisons de natation au début des années 2010. En revanche, ce qu’il serait malhonnête de retirer à Nike, c’est l’habilité de la stratégie qu’ils ont mise en place. Et pour cause, quand on regarde de plus près la nouvelle génération du pack « Nike Fast Mango », on s’aperçoit qu’il y a quasiment un modèle par type de course, et c’est sacrément intelligent et fort. A chaque fois, c’est grâce à la combinaison entre la désormais célèbre plaque en carbone et la mousse Zoom’X. Bon, il y a bien sûr d’autres technologies, mais ces deux là sont les plus connues.
La Nike Air Zoom Alphafly Next%
Derrière ce nom un peu barbare se cache peut-être le summum de ce qui se fait de mieux. Ce sont celles qui ont permis à Kipchoge de descendre sous les 2 heures au marathon. Bon, dans un contexte où tout était fait pour lui et avec des chaussures à ressort, ça aide, mais il faut bien reconnaître la beauté du coup de comm. Car derrière, une quantité de gogos croient qu’ils vont devenir bons.
Elle a l’air imposante, mais ne pèse que 210 grammes. Elle a un drop de 4mm (donc plutôt bas), la plaque en carbone Flyplate à l’intérieur de la mousse Zoom’X, ainsi qu’un profil aérodynamique.
Enfin, notons qu’elle est la plus adaptée pour les marathons.
La Nike Zoom’X Vaporfly Next%
Contrairement au précédent modèle, celle-ci sera plus adaptée au 10km ou au semi-marathon, donc sur du plus court. C’est la raison pour laquelle son drop est plus haut (8mm) et son poids plus bas (180 grammes).
Notons également qu’elles sont élaborées de sorte à pouvoir tenir des terrains plus humides (avec notamment la présence de rainures dans les semelles. La plaque carbone et la semelle Zoom’X sont bien présentes.
La Nike Air Zoom Tempo Next
Alors, ce qui est intéressant avec ce modèle, c’est qu’il est dédié à vos séances d’entraînement. Elle a un poids plus élevé que les autres (260 g) et un drop plus élevé (10mm). Elle se rapproche plus des modèles grands publics et vous permettra d’assurer en compétition (forcément, elles sont plus légères).
Notons que les effets de propulsion sont là. Quand je disais en introduction que Nike avait pensé à tout pour faire acheter aux gens un maximum de pairs, c’est ici que ça se voit et c’est fort.
Après, elle sera de bonne qualité pour vous accompagner en compétition, n’allez pas la dédier qu’aux entraînements.
La Nike Air Zoom Pegasus 37
Si vous êtes un habitué de Nike, forcément, Pegasus vous parlera. Un peu comme Cascadia chez Brooks, Fuji chez Asics ou Speedcross chez Salomon. Avec un drop de 10mm et un poids de 237 grammes, elle a un petit côté universel et passe partout (un peu plus que la Tempo Next), sa mousse React n’est qu’à l’arrière afin de vous garantir une relance de qualité.
Si vous ne souhaitez avoir qu’un seul modèle pour vous accompagner relativement bien sur toutes les distances (et où vous aurez l’impression que c’est vous qui courez et pas la chaussure qui vous fait courir), la Pegasus est et restera une valeur sûre.
Et sait-on jamais, c’est peut-être la seule qu’on pourra encore utiliser dans quelques mois, quand les fédérations se seront penchées sur la question.
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