La particularité de beaucoup d’Ultra en étape est l’autonomie. Les participants doivent apporter leur nourriture avec eux dans un sac à dos.
Ultra Bolivia : En Bolivie, dans les Andes. 240km en 7 étapes avec 2400m D+. Sur l’Altiplano, un plateau à 3000m d’altitude, desséché par le soleil, balayé par les vents, avec des amplitudes thermiques fortes de -20° la nuit à +24° la journée. Une gageure.
La course des 4 deserts : 250km en 6 étapes sur plusieurs spots dans le monde. Pas vraiment un ultra en continu. Au menu :
le désert d’Atacama au Chili, un désert brûlant et brutal allant jusqu’à 60°C, des lacs de sels desséchés, des roches de lave et des dunes à 2500m d’altitude. C’est comme courir sur mars.
Le désert de gobi en Chine, avec des changements de température extrême sous le soleil. Un compétiteur y est mort en 2010.
Le désert d’Egypte, avec des températures en journée de 50°C, parfait pour souffrir. A cause des évenements politiques la course a été déplacée en Jordanie
Le désert de l’Antartique, avec des conditions météo sévères et le blizzard
Il faut savoir que l’organisateur Racingtheplanet a perdu l’autorisation d’organiser la course en Australie suite aux graves brûlures qu’ont subi les participants dans l’outback Australien qui ont couté aux victimes plus de 2 millions de dollars.
La course de la soie en Iran : 250km en 6 étapes dans le désert Iranien avec des températures frolant les 60°C, parfait pour la déshydratation accélérée.
The Track : 522km en Australie, qui se finit au pied de Uluru, le centre rocher rouge de l’Australie.
Le Jungle ultra Marathon en pleine Amazonie : 230km au delà de l’ultime, dans une jungle suffocante, choquante d’humidité, dans la moiteur, la boue et sous la pluie lourde. Les participants courent à la frontale faute de lumière sous la canopée hostile.
Ultra Africa : 217km en 5 étapes 3600m D+ au Mozambique
Ultra Asia : 160km en 4 étapes avec 6000m D+ au Vietnam
Le Marathon des sables : l’ultra bien connu fait 250km en 6 étapes