Yohann Métay : le bon traileur, il voit un sentier, il va dessus et il court

Yohann Métay

Est-ce que vous avez déjà entendu parler de Yohann Métay ? Si ce n’est pas le cas, d’un certain point de vue, je vous dirais que vous avez de la chance, car vous allez pouvoir le découvrir. Il s’agit d’un humoriste ultra traileur qui a écrit un one man show intitulé La Tragédie du Dossard 512. Et c’est plutôt sympa !

En parallèle à cela, ce qui est cool, c’est que pour le coup, il sait de quoi il parle et donc à chaque blague faite sur le trail ou les traileurs, c’est fort à propos, c’est plutôt adroit et ça tape assez juste. En termes d’expertise, c’est plutôt pas mal. Il a fait le Tour des Lacs au GRP (c’est le 80km), le marathon du Mont Blanc (le 42 et le 80), les Templiers, l’OCC, la TDS et l’UTMB.

Et pourquoi est-ce qu’on en parle aujourd’hui ? Eh bien parce qu’à l’occasion de l’UTMB, Yohann a été invité à un échange en marge de l’UTMB et a eu un trait d’esprit qui m’a beaucoup plu.

A la base, ça partait d’une question un peu drôle, à savoir « comment on reconnaît un bon traileur d’un mauvais traileur ». Evidemment, toute personne trentenaire ou quadragénaire a compris l’allusion aux Inconnus et aux bons et mauvais chasseurs. Et alors que pendant le tour de table, d’autres essaient de faire de la philo de comptoir (ainsi que le chantait Brel, faut pas jouer le riche quand on n’a pas le sou), Yohann a répondu à moitié en rigolant et a déclaré ceci :

« Le bon traileur, il voit un sentier, il va dessus et il court. Le mauvais traileur, lui, il voit un sentier, il va acheter du matériel, il va dessus et il court ».

Eh bah franchement, sur le coup ça m’a fait marrer, mais j’ai trouvé ça extrêmement juste. Comme si l’évidence se passait de mot. Et c’est pour ça que le mec est brillant. Quand son interlocuteur essaie de manier des concepts qu’il ne maîtrise pas, lui, en deux phrases, il plie le game. Chapeau !

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