Le vocabulaire d’une chaussure de trail
Quand on cherche à acheter ses chaussures en ligne, il faut bien avouer que parfois, le langage est un peu hermétique, voire hermétiste. Drop, semelle intermédiaire, empeigne, pare-pierre, etc… Qu’est-ce qui se cache derrière ces termes un peu barbares ?
vocabulaire chaussure de trail
On va commencer par la semelle extérieure qui, comme son nom l’indique, sera la partie en contact direct avec le sol. Plus ses crampons seront profonds, plus la chaussure sera destinée à des terrains boueux.
Passons désormais à la semelle intermédiaire. C’est ici plus intéressant, car on en parle beaucoup, mais on ne la voit pas. Pourquoi est-ce qu’on en parle beaucoup ? Car c’est souvent ici que se cache la technologie qui fera le prix de la chaussure. Située entre la semelle extérieure et l’intérieure, elle est souvent faite en mousse et aura pour objectif d’absorber les chocs d’une part et fournir l’amorti nécessaire à la protection de vos pieds. C’est généralement là que se planquent également les plaques en carbone.
On continue avec le pare-pierre. En général, c’est une plaque (ou une bande résistante) qui va entourer la chaussure au-dessus de la semelle (au niveau de l’empeigne). Son but est d’assurer la longévité de vos chaussures et de protéger votre pied des chocs de tous les obstacles que vous pourriez rencontrer sur les sentiers. Il va ainsi limiter les risques de blessures et protéger vos chaussures. Du win-win, en somme.
Parlons maintenant de la tige. Il s’agit ici de la partie supérieure de la chaussure, celle qui va envelopper votre pied. En gros, c’est la partie la plus visible de l’iceberg. En trail, elle revêt un enjeu important, car elle devra être résistante, potentiellement imperméable et respirante. Pour cela, son matériau sera souvent le mesh (et en hiver, elle sera doublée d’une membrane type Gore-tex).
Qui dit tige va forcément dire empeigne. L’empeigne est la partie avant de la chaussure (vraiment celle qui couvre le dessus du pied. C’est donc une partie supérieure de la tige, et par là même un élément clé dans la protection du pied. Elle devra donc être résistante tout en étant respirante, mais aussi contenir des renforts aux endroits stratégiques. Si vous doutez un peu, allez faire du trail technique en chaussures de route, vous sentirez la différence.
Et si nous disions quelques mots de l’amorti ? Constitué à partir des semelles (intermédiaire et intérieure), sa raison d’être réside essentiellement dans le confort et l’absorption des chocs. Si vous faites la différence avec une chaussure pour route, vous remarquerez que pour le trail, c’est un peu plus rigide (dans une optique de stabilité).
Enfin, nous allons finir par le drop. Il s’agit de la différence de hauteur entre l’avant du pied et le talon. Son influence est importante, car on la retrouve dans la posture et dans la foulée. Ainsi, plus le drop est faible, plus on va avoir une foulée « naturelle » (sur l’avant-pied). Attention, foulée plus naturelle ne veut pas dire meilleure foulée, il faut en avoir conscience.
Avec tout ça, vous devriez mieux vous en sortir, avoir une idée plus précise de ce avec quoi vous ne voulez pas transiger (et cela peut varier d’une saison à l’autre).
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