L’annonce du kit canicule pour l’Ultra Marin 2025 a été accueillie avec une certaine résignation. Face aux températures annoncées ce week-end à Vannes, l’organisation a renforcé les mesures de sécurité sur trois de ses épreuves majeures : le Grand Raid (175 km), l’Arvor (56 km) et la Ronde des Douaniers (34 km).
Mais un détail crispe toujours les participants… malgré la chaleur, la veste imperméable reste exigée, y compris sur les formats les plus courts. Et ça fait débat.
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Le kit canicule sur l’Ultra Marin : une réponse logique à la chaleur annoncée
Face à une météo caniculaire, l’Ultra Marin a pris les devants en rendant obligatoires plusieurs éléments de protection contre le soleil :
– Lunettes de soleil
– Casquette ou équivalent
– Crème solaire indice 30 minimum
– Réserve d’eau de 2 litres minimum
Ces items s’ajoutent à l’équipement de base déjà requis, comme la couverture de survie, la frontale, le sifflet… et la fameuse veste imperméable, qui cristallise toutes les tensions.
Une obligation jugée incohérente
Sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent. « Pas de pluie prévue, pourquoi une veste ? », « Elle ne sert à rien par 30 degrés », « Ça fait perdre de la place », s’agacent plusieurs traileurs. D’autres relativisent : une veste compressée dans un sac congélation, ça tient dans la paume d’une main. Et certains, plus pragmatiques, rappellent que la nuit, même en été, la fatigue rend vulnérable au froid et aux variations de température. L’organisation, elle, campe sur sa position : le règlement reste inchangé.
Ultra Marin : une contrainte inutile ou un filet de sécurité ?
Cette exigence, malgré la chaleur, tient surtout à une logique de gestion des imprévus : blessure, hypothermie nocturne, attente prolongée en cas de problème… La veste n’est pas là pour vous rafraîchir, mais pour vous sauver si vous êtes en difficulté, surtout sur les sections nocturnes ou isolées. Et ce même sur un 34 km, dont le départ est donné tôt, mais où un arrêt prolongé peut vite faire chuter la température corporelle.
Un débat symptomatique de l’évolution du trail – Cette controverse rappelle une réalité du trail moderne : le choc entre la pratique libre et la course encadrée. Les organisateurs doivent protéger, les coureurs veulent choisir. Certains ironisent sur une « checklist de camping », quand d’autres rappellent que les règles sont connues à l’avance. Reste que cette frustration dit quelque chose de l’évolution du sport : plus populaire, plus réglementé… mais aussi plus exposé.
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Cet article s’appuie sur les annonces officielles de l’organisation et les échanges publics publiés sur les réseaux sociaux. Il ne constitue pas une prise de position médicale
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