Pourquoi les athlètes Salomon raflent tout sur le long?
L’UTMB a encore montré que Salomon raflait tout sur son passage dans les distances reines.
En effet, sur les six places que constituent les podiums masculin et féminin, on trouve quatre athlètes de chez eux
– François D’Haene,
– Mathieu Blanchard,
– Courtney Dauwalter
– et Camille Bruyas).
Et sur la CCC, avec sa troisième place, Thibaut Baronian a élargi cette moisson.
Si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que Salomon met cependant le focus sur la course reine de l’UTMB, laissant le monopole des petites distances à d’autres écuries (Hoka a notamment fait de très bons résultats avec Garrivier sur la CCC, l’Hirdondel sur l’OCC et les bons classements de Cardin, Hawks et Martin sur l’OCC).
Comment expliquer cette main-mise sur l’ultra par Salomon ?
On peut imaginer trois facteurs qui, dès lors qu’ils s’enchevêtrent bien, font une belle alchimie. Préalablement à ces facteurs, il faut en tout premier lieu reconnaître et relever qu’ils ne prennent pas n’importe qui et que pour intégrer leur team, il faut déjà avoir un sacré niveau (quand on embauche l’excellence, on a forcément plus de résultats).
Au-dessus au niveau des équipements
Si Salomon est la marque de référence du trail en France, voire dans le monde, ce n’est pas pour rien. Au niveau des équipements, ils sont tout simplement dans l’évolution permanente et l’amélioration continue. Je ne suis pas sûr que beaucoup d’autres marques investissent autant dans le trail pour optimiser sans cesse leurs produits. Entre les sacs, les chaussures et le laçage (et je ne parle même pas des habits), leurs athlètes sont probablement les mieux équipés.
Au-dessus au niveau des entraînements ?
En parallèle, les entraînements de Salomon sont réputés dans leur qualité. Que ce soit au niveau des entraîneurs ou de la méthodologie employée. Et même si l’on va au-delà de l’entraînement visible, ils sont très bons dans l’entraînement invisible. Et pour cause, si vous y regardez de plus près, les blessures et les taux d’abandon des élites Salomon ne sont vraiment pas très élevés par rapport à Hoka par exemple (faut dire que quand on a des têtes brûlées style Walmsley ou Kotka, ça peut fausser la donne).
Un management plus intelligent ?
Enfin, parce qu’ils ont des coureurs hyper talentueux et très bankables, Salomon semble laisser plus de liberté et de latitude à ses coureurs dans le choix de leurs courses et de leurs projets. Et ça, d’un point de vue managérial, c’est très malin. Quand on voit ce qu’avait fait North Face en ne laissant pas Capell participer à la Volvic XXV (qui avait finalement été annulée), on s’aperçoit que beaucoup ont encore un sacré chemin à parcourir sur la gestion d’équipe
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