contrôle anti-dopage sur l’UTMB
UTMB met en place un vrai programme antidopage : vers un sport plus propre ?
contrôle anti-dopage sur l’UTMB – Le monde du trail professionnel est en pleine mutation, et l’UTMB entend bien prendre les devants. Face à l’explosion du nombre de participants, de l’audience et des enjeux financiers, l’organisation emblématique de Chamonix a décidé de renforcer ses mesures de lutte contre le dopage. Une avancée saluée par les élites, même si elle ne résout pas tout.
contrôle anti-dopage sur l’UTMB
Un engagement fort aux côtés de l’ITA
L’UTMB Group a signé un partenariat avec l’International Testing Agency (ITA) pour mettre en œuvre une batterie de contrôles antidopage en compétition sur ses courses majeures. Un budget de 100 000 euros a été débloqué pour financer 100 contrôles, ciblant aussi bien les podiums que des athlètes tirés au sort. À cela s’ajoute un programme d’éducation gratuit à destination des 1 400 coureurs élites de la série UTMB, proposé sous forme de webinaires.
Frédéric Lenart, directeur général du groupe UTMB, a affirmé sa volonté d’endosser une vraie responsabilité dans la préservation de l’intégrité sportive. Une première étape, soutenue par le Pro Trail Runners Association (PTRA), cofondée notamment par Kilian Jornet.
Un cadre mondial encore trop flou
Si cette initiative est prometteuse, elle met aussi en lumière les limites actuelles de la régulation antidopage dans le trail. Contrairement à la route ou à l’athlétisme encadrés par World Athletics, le trail reste fragmenté, sans fédération unique. Ce flou empêche notamment la mise en place de contrôles hors compétition, pourtant essentiels.
Kilian Jornet souligne lui-même ce paradoxe : “Il n’y a pas d’instance qui chapote tout, c’est très difficile de coordonner des actions globales.” Le manque de cohérence internationale permet par ailleurs à des sportifs suspendus dans d’autres disciplines de venir concourir sur le circuit trail avec très peu de risque d’être testés.
L’affaire Angermund en toile de fond…… contrôle anti-dopage sur l’UTMB
Cette politique de contrôle plus stricte intervient après un cas emblématique : le Norvégien Stian Angermund, vainqueur de l’OCC 2023, a été suspendu suite à un test positif à un diurétique interdit, le chlortalidone. L’athlète conteste formellement cette décision, invoquant une erreur ou une contamination involontaire. Ce cas a mis en évidence l’importance d’un système de contrôle encadré, rigoureux et équitable.
contrôle anti-dopage sur l’UTMB
L’après Quartz : la fin d’un système controversé
Jusqu’à récemment, le circuit UTMB s’appuyait sur le programme Quartz, davantage axé sur la santé des athlètes que sur la traque du dopage. Très critiqué pour ses interdictions floues (interdiction d’antalgiques, de CBD ou d’anti-inflammatoires sans fondement médical solide), Quartz a été abandonné par plusieurs courses, dont le Pikes Peak et le Mammoth TrailFest. UTMB prend donc une autre voie, plus conforme aux standards internationaux.
une avancée nécessaire mais encore incomplète
En prenant l’initiative de financer des contrôles en compétition et d’éduquer les élites, UTMB montre l’exemple. Mais la lutte contre le dopage ne peut reposer sur les seules épaules des organisateurs privés. Une gouvernance mondiale du trail, incluant un vrai programme de contrôles inopinés, est encore à construire. D’ici là, ce premier pas de l’UTMB pourrait bien être le point de départ d’un changement durable dans le monde du trail.
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