Marseille : au pied de l'escalier du Cours Julien, un traileur venu de Chamonix prend la fuite aidé par un bénévole

Marseille Outdoor Experience : quand un traileur de Chamonix fuit les escaliers marseillais

Ce dimanche 10 novembre, lors du Marseille Outdoor Experience, un incident inhabituel a fait sourire tout le monde. Un traileur chamoniard, certain de pouvoir dompter les rues de Marseille avec autant d’aisance que les pentes des Alpes, a rapidement déchanté. Fort de ses expériences en haute montagne, il voyait d’un œil légèrement condescendant ce trail urbain marseillais. Les pavés, les escaliers, et la chaleur des ruelles de la cité phocéenne allaient pourtant lui prouver qu’il n’est pas nécessaire de courir à 2500 m d’altitude pour se faire surprendre par le terrain. Convaincu d’être prêt à survoler l’épreuve, il s’est finalement retrouvé à fuir dans une ruelle, aidé par un bénévole !

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Marseille Outdoor Experience, quand un « petit » trail urbain tourne au calvaire

Pour ce traileur habitué aux grands dénivelés et aux sommets alpins, la course de 21 km avec 500 m de dénivelé devait passer crème. Inscrit au premier trail urbain de Marseille, il pensait que les rues pavées et les escaliers allaient passer sans difficulté. Mais en quittant la plage des Catalans, il a vite déchanté. Les pavés irréguliers, les ruelles sinueuses après la Corniche, et surtout les escaliers marseillais se sont vite révélés plus éprouvants que prévu !

Peuchère !

En plus des difficultés physiques, l’accent marseillais a rajouté une couche de confusion pour notre traileur alpin. À peine parti, il a dû décoder le balisage. Quand un bénévole lui a crié de suivre les balises roses du trail, il a entendu « treil » au lieu de « traille ». Et ce n’est pas tout : encouragé par un « Allez, peuchère ! », il en a perdu ses repères, se demandant si cette expression était un conseil ou une mise en garde.

Le choc des escaliers et l’absence de bâtons

Accoutumé à grimper avec ses bâtons, ce traileur s’est retrouvé démuni dans les interminables escaliers de Notre-Dame-de-la-Garde. Loin des sentiers alpins, chaque marche devenait un supplice. Apercevant un prêtre, il ne put s’empêcher de murmurer, l’air désespéré :

« Priez pour moi, mon Père, je sens les crampes arriver… »

Le prêtre lui a adressé un sourire compréhensif, mais l’invita tout de même à poursuivre son chemin de croix.

Les marches du Cours Julien

Le véritable coup de grâce est arrivé dans les escaliers du quartier branché du Cours Julien. Les marches irrégulières et la fatigue accumulée eurent raison de ses jambes. Épuisé, il aperçut (et senti) un baliseur qui visiblement avait fumé autre chose que du tabac. Profitant de son état de distraction, il demanda discrètement au bénévole s’il pouvait couper et ne pas faire tout le tour du cours Julien.
C’est ce qu’il a fait mais c’était encore trop dur.

Le bénévole lui a dit d’aller se planquer chez Baixe (anciennement Maison Casablanca) jusqu’à la fin de la course pour ne pas perdre la face en rendant son dossard.

Les conséquences : abandon non signalé et complicité de dissimulation

Cette initiative peu conventionnelle pourrait coûter cher au traileur et à son complice. Le premier risque d’être interdit de “territoire” à Marseille, la cité phocéenne ne plaisantant pas avec ceux qui osent défier ses escaliers sans les respecter. Quant au bénévole complice, il pourrait se voir interdit de bénévolat sur les événements de la ville.

Loin de l’esprit sportif attendu, cet épisode rappelle que les trails urbains, malgré leur apparente facilité, demandent une préparation spécifique et un respect des lieux… et des habitants.

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