Ultra Machu Picchu Trail… C’était pas un poisson D’avril !
Ce week-end avait lieu une course atypique au Pérou sur les sentiers ancestraux de la région du Cusco.
Problème : cette édition a été marquée par des gros problèmes d’organisation qui ont donné lieu à des scènes impensables.
L’ultra Machu Picchu Trail (UMPT) se présentait comme un événement magnifique rien que pour son cadre spectaculaire. Des paysages diverses, de la jungle Amazonienne aux ruines du Machu Picchu (site UNESCO) et un point culminant à 4600m d’altitude.
Le grand favori de l’épreuve était le globetrailer français Christophe Le Saux. Un trailer atypique et hors norme aux nombreux exploits trails à travers le monde, véritable voyageur au grand coeur.
La course a été marqués par des imprévus, à commencer par une modification du parcours au dernier moment avant le départ et puis réduite de 160km à 115km pour cause d’éboulement.
Additionnez à ça une organisation plus que limite pour la sécurité des trailers, avec très peu de balisage, des ravitaillements pas mis en place, des coureurs laissés en autonomie totale pendant plus de 40km, à boire l’eau des rivières comme seul point d’eau.
Christophe Le Saux
Pour notre français l’épreuve a été difficile dans ces conditions, mais il termine quand même l’épreuve en tête. A l’arrivée de Christophe Le Saux, l’organisation brille d’incompétence, personne pour accueillir le trailer, il doit attendre 40min avant de trouver le chronométreur qui finit par lui ajouter 53min à son chrono (14H pour Le Saux / 14H53 pour l’organisation).
L’Ultra Trailer va vivre une autre scène surréaliste, avec une arrivée rejouée, fictive 12h après son vrai passage de la ligne.
Son arrivée fictive
Christophe Le Saux disqualifié
Il pensait surement en avoir fni avec cette première édition au Pérou, mais c’était sans compter sur cette incompétente organisation, qui le disqualifie.
Mais Pourquoi ??
Les Péruviens lui reprochent d’avoir retiré 115km de balisage !!
Incompréhensible quand on sait que les 30 premiers kilomètre, les coureurs étaient ensemble et que Christophe les a orientés avec son GPS car il n’y avait pas d’indication.
Bilan, on peut quand même se poser deux questions :
-Doit on être indulgent avec cette organisation Péruvienne, qui découvrait le monde de l’Ultra Trail ?
-Comment l’ITRA (International Trail Running Association) et l’Ultra Trail du Mont Blanc sélectionnent leurs courses qualificatives ?