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Dans un peu moins d’un mois, c’est la Saintélyon ! Et si vous n’êtes pas encore inscrits, vous avez la possibilité de le faire. Et quoi qu’on en dise, dans votre vie de traileur, vous devez la faire au moins une fois dans votre vie ! Pourquoi ?
En premier lieu, parce que c’est probablement une des meilleures portes d’entrée vers l’ultra.
Le parcours est technique, mais pas trop ; il y a du dénivelé, mais pas trop ; et enfin, les barrières horaires ne seront pas une grande source d’inquiétude, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Cela vous permettra de bien profiter de votre expérience. En général, on a tendance à dire que les deux trails idéaux pour mettre un premier pied dans la porte de l’ultra sont l’Ecotrail et la Sainté, alors n’hésitez pas !
En deuxième lieu, parce que même si cette épreuve n’est, du moins sur le papier, pas la plus difficile qui soit, elle va mettre votre mental à rude épreuve.
Car comme vous le savez, au moins la moitié de la course (pour une majorité des coureurs) se fera de nuit, après une journée de voyage dans les pattes. Vous aurez donc la fatigue avec vous. En parallèle à cela, les conditions météo sont souvent dantesques. En tous les cas, lors des dernières éditions (jusque 2017), ça a été n’importe quoi, entre la glace, le froid, la pluie et la boue, voire tout en même temps… A plusieurs reprises, vous allez vous demander ce que vous foutez là. Il faudra faire surtout attention en fin de nuit (vous serez alors au fond du gouffre et devrez serrer les dents en attendant qu’il fasse jour, et alors une nouvelle course commencera) et au deuxième ravito. En effet, c’est là qu’en 2018, j’ai eu envie d’abandonner, notammment à cause d’une banderole absolument horrible, qui disait « courage, plus que 55km ».
Enfin, la raison principale pour laquelle vous devez faire la Saintélyon, c’est pour voir une fois dans votre vie le bal des frontales.
On le voit souvent en photo, des youtubeurs le montrent souvent en vidéo, et c’est déjà joli. Mais alors, quand vous le voyez sous vos yeux, c’est incroyable… Et finalement difficilement descriptible. C’est d’ailleurs pour ça qu’il faut le faire.
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