trail & coca
Certains traileurs remplacent leur boisson d’effort par du Coca-Cola. Sucre rapide, caféine, goût régressif… pourquoi pas ? Mais est-ce vraiment une bonne idée quand on affronte des heures de course en montagne ? Et surtout, comment faire pour le transporter sans que la flasque explose ?
trail coca
lien rémunéré i-run
montre Garmin Venu X1
lien rémunéré i-run
montre Garmin Venu X1
trail coca
Le Coca, carburant de secours des traileurs ?
Le Coca est un classique des ravitaillements longue distance. Son secret ? Un combo simple mais efficace : eau, sucre, caféine. Sur le papier, c’est tout ce qu’il faut pour un coup de fouet rapide. Pas étonnant que les élites en boivent parfois sur la Diagonale ou l’UTMB, souvent dans les derniers kilomètres quand l’estomac ne tolère plus rien d’autre.
Mais à l’inverse d’une boisson isotonique, le Coca est très sucré, très acide, et très pétillant. Autant dire qu’il est loin d’être optimal pour les efforts prolongés. Il ne contient ni électrolytes (sodium, potassium, magnésium…), ni acides aminés, ni agents anti-crampes. Il peut désaltérer ponctuellement, mais il ne remplace pas une vraie boisson de l’effort.
Problème logistique : comment le transporter ?
C’est la grande question posée sur les groupes de coureurs : comment emporter du Coca sans faire exploser sa flasque ? Plusieurs astuces reviennent souvent :
– Dégazéification : on laisse le Coca ouvert plusieurs heures (voire une nuit) pour chasser le CO₂. Certains le secouent doucement, d’autres le versent dans une bouteille large et le remuent à la cuillère.
– Mélange avec de l’eau : cela réduit le gaz et le goût sucré trop marqué, mais aussi les effets rapides du sucre.
– Utilisation de gourdes adaptées : certaines bouteilles comme la Ninja Thirsti sont conçues pour les boissons pétillantes, mais elles ne sont pas toujours pratiques pour le trail.
– Vidage à la main en courant : technique plus artisanale, certains traileurs pincent l’embout pour relâcher le gaz pendant l’effort.
Et sinon… on le boit au ravito : simple, efficace, et pas de flasque à gérer !
Alors, Coca ou pas Coca ?
En trail court (< 2h), inutile. En ultra, pourquoi pas ponctuellement, comme « joker énergétique » en fin de course ou pour contrer un coup de mou. Mais il ne faut pas en faire un carburant principal : le risque de troubles digestifs, de pic glycémique brutal puis de crash énergétique est bien réel.
le Coca, un petit plus mais pas une base
Si vous aimez le goût et l’effet dopaminergique du Coca, rien n’empêche d’en prendre une gorgée de temps à autre. Mais ne lui demandez pas ce qu’il ne peut pas offrir : une hydratation complète et une nutrition stable sur le long terme. En trail, comme ailleurs, c’est la régularité et la diversité qui font la différence.
Peut-on remplacer sa boisson d’effort par du Coca ?
Le Coca-Cola est parfois utilisé en trail, notamment en fin de course, pour son effet coup de fouet grâce au sucre et à la caféine. Mais il ne peut en aucun cas remplacer une vraie boisson de l’effort. Trop sucré, trop acide, sans électrolytes, il peut même nuire à l’hydratation. Selon la durée de l’effort (moins de 1h30, sortie longue ou ultra), les besoins varient : eau, boisson isotonique ou boisson hyperglucidique adaptée. Le Coca peut dépanner ponctuellement mais reste une solution de secours, pas une stratégie nutritionnelle fiable.
FAQ
Est-ce qu’on peut courir avec du Coca dans une flasque ?
Oui, mais seulement s’il est dégazéifié au préalable. Sinon, la pression fera gonfler la flasque et risque de l’endommager ou de provoquer une explosion au moindre choc.
Est-ce que le Coca hydrate ?
Pas vraiment. Il contient de l’eau, mais son taux élevé de sucres simples (glucose/fructose) et sa caféine peuvent provoquer un effet diurétique et ralentir la vidange gastrique. Résultat : une sensation de soif persistante et un risque de troubles digestifs.
Quelle boisson de l’effort est plus adaptée que le Coca ?
Les boissons isotoniques sont la meilleure alternative. Elles contiennent un mélange équilibré de glucides (autour de 60g/l), d’électrolytes (sodium, potassium, magnésium), parfois d’acides aminés et d’antioxydants. Elles sont conçues pour être absorbées rapidement sans perturber l’estomac.
Le Coca peut-il remplacer une boisson isotonique ?
Non. Une vraie boisson de l’effort contient des glucides, mais aussi des électrolytes (sodium, potassium, magnésium), parfois des acides aminés et des antioxydants. Le Coca n’a que du sucre, de la caféine et un goût agréable. Il ne suffit pas.
Quelle boisson de l’effort est plus adaptée que le Coca ?
Tout dépend du type d’effort :
• Moins de 1h30 (sortie courte ou compétition rapide)
Pas besoin de boisson d’effort complexe. Une eau légèrement sucrée, ou juste de l’eau si l’intensité est modérée, peut suffire. Le Coca n’apporte rien ici.
• Entre 2h et 6h (sortie longue ou trail classique)
Là, les boissons isotoniques sont indispensables. Elles doivent contenir environ 60 g de glucides par litre, plus des électrolytes pour compenser les pertes par la sueur. Objectif : éviter la déshydratation et les crampes, tout en maintenant la glycémie.
• Au-delà de 6h (ultra trail, ultra-endurance)
Il faut une stratégie nutritionnelle complète. Les boissons doivent être bien tolérées, variées, et permettre un apport de 60 à 90 g de glucides par heure, en alternance avec du solide. Le Coca peut être utilisé ponctuellement, en fin de course ou en cas de coup de mou, mais ne doit pas être central dans le plan nutritionnel.
Coca classique ou light pendant une course ?
Le Coca light est à proscrire : il n’apporte aucune énergie utile et ses édulcorants peuvent perturber l’intestin. Le Coca classique peut être utile en dépannage pour un coup de fouet ponctuel, mais ne doit pas remplacer l’alimentation sportive planifiée.
À quel moment prendre du Coca pendant un ultra ?
En fin de course ou au ravitaillement, lorsque l’alimentation solide ne passe plus, et uniquement en petite quantité (100 à 200 ml). Son effet placebo et son goût sucré peuvent parfois relancer la motivation, mais il ne faut pas en abuser.
Pourquoi certains pros en boivent malgré tout ?
Parce qu’après 20 heures d’effort, le système digestif est saturé. À ce moment-là, le Coca est simple à absorber, disponible, et procure une forme de réconfort mental. Mais ce n’est pas un choix stratégique initial, plutôt une solution de dernier recours.
Lire aussi
- Un protocole de dopage légal (par Henriette Albon)
- Trail : pourquoi tout le monde aime le Coca-Cola aux ravitos ?
- Quelles sont les alternatives au gel énergétique en trail
- La recette de la boisson de l’effort maison pour le trail
- Allure d’effort : quelles montres GPS offrent cette fonctionnalité en 2025 ?(
- Vos montres GPS et Strava vous donnent maintenant votre « allure d’effort » (aussi appelée « allure ajustée »)
-
Certains liens présents dans cet article sont affiliés. Cela signifie que si vous achetez un produit via ces liens, notre site peut percevoir une commission sans que le prix ne change pour vous. Cette rémunération contribue à soutenir notre média indépendant et à vous proposer des contenus gratuits sur le trail.
-
Cet article ne remplace pas un avis médical. En cas de doute sur votre alimentation ou votre hydratation pendant l’effort, consultez un professionnel de santé ou un médecin du sport.
-
image générée par IA