Tout ceux qui se plaignent du Trail des Passerelles...

69km au lieu de 65, et alors ?

Pendant que je courais le trail des passerelles du Monteynard, je me suis rendu compte que la distance avait tendance à augmenter par rapport à ce qui était prévu. Au deuxième ravito, j’étais à deux kilomètres au-dessus de ce qui était attendu (35 au lieu de 33). Au troisième ravito, j’étais à 46 au lieu de 42. Au quatrième, à 52 au lieu de 48. Enfin, à la fin, j’étais à 69,5 et pas à 65km.

En discutant un peu avec d’autres coureurs, je me suis aperçu que beaucoup étaient concernés par une problématique similaire. Et forcément, il fallait que beaucoup s’en plaignent. Alors, est-ce que c’est vraiment grave ?

Ça pourrait l’être (et encore) si les barrières horaires n’étaient pas adaptées (et je pense qu’elles l’étaient) ou si ces quelques kilomètres en plus étaient problématiques dans le but de battre un record. Encore que pour ça, il suffit de voir à combien on est au moment où on passe la barre, et le reste, c’est du bonus.

De manière générale, ça n’a rien de bien grave (attention, je ne dis pas que ce n’est pas difficile à gérer!) ; et en particulier sur le trail des passerelles, c’était presque une bonne nouvelle. Pourquoi ? Parce qu’il faisait beau, qu’on n’était pas pressés, et que ces quatre kilomètres en plus, c’était quatre kilomètres de paysage, de bonheur, de difficulté, d’effort, et de recherche des limites. Sur ma montre GPS, au moins deux kilomètres ont été ajoutés dans l’ascension du Sénépi, avec un détour dans une forêt à flan de colline. Eh bien franchement, je ne regrette pas d’être passé par là.

On trouvera toujours des gens pour râler, c’est dommage qu’ils n’aient pas pu savourer. De toute façon, ce qui est fait est fait, alors autant profiter du rab qu’on a eu plutôt que de s’en plaindre et de garder un mauvais souvenir de cet événement qui fut absolument génial.

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