Même si ça va encore changer pas mal de fois avant qu’on y arrive, j’ai un peu la crainte de perdre mon pass sanitaire (alors qu’en soi, je demande qu’à tout faire pour le garder). Alors, avant de le perdre, il y a pas mal de choses que j’aimerais faire…
Parole de traileur, témoignage
J’ai envie de faire un petit trail en mode ambiance familiale, ceux où les ravitos se passent dans le garage de bénévoles, ceux où on sympathise avec des gens qu’on ne connaît pas.
J’ai envie de faire un gros trail, en mode bien commercial où on est arrosés de goodies Salomon et où, en pleine épreuve, on se retrouve à discuter avec des personnes qu’on ne verra probablement plus jamais.
J’ai envie de traverser une frontière sans avoir à passer par des petites routes (bon, avec le nouveau variant, j’ai intérêt à le faire plus vite que je le pensais.
J’ai envie d’aller au restau, dans un bar, boire un verre avec des potes, avec des potes de potes, sympathiser avec des personnes que je ne connais pas.
J’ai envie d’aller en boîte (alors que je déteste ça)
J’ai envie d’aller au concert, écouter des chanteurs que j’aime, des musiciens qui me font vibrer, échanger avec mon voisin sur ce qu’on entend.
Bref, et pour reprendre les termes de Boris Vian, je vois la fin qui grouille et qui s’amène avec sa gueule moche, et qui m’ouvre ses bras de grenouille bancroche ; je voudrais pas crever, non monsieur, non madame, avant d’avoir tâté le goûte qui me tourmente, le goût qu’est le plus fort, je voudrais pas crever, avant d’avoir tâté la saveur de la mort.
Lire aussi
- Kilian Jornet est végétarien
- Vidéo : un ancien ultra trailer amateur témoigne de son expérience du dopage
- Encore des cafouillages de balisage !
- Les dopés ont toujours une bonne excuse
- Furieux ! Un internaute empêché de courir le trail des Forts à Besançon !