La marque française a annoncé mettre fin à son partenariat avec l’athlète kényane dès la publication officielle de sa suspension pour dopage.
Dans un communiqué publié peu après l’annonce officielle de la suspension de Joyline Chepngeno, la marque Salomon a tenu à affirmer sa position avec clarté : le contrat de sponsoring est rompu immédiatement.
communiqué de presse Salomon running
“Salomon met fin à l’accord de sponsoring, avec effet immédiat, avec l’athlète”, peut-on lire dans la déclaration officielle publiée sur leurs réseaux sociaux.
Une prise de position rapide et sans ambiguïté
Quelques heures après que l’Athletics Integrity Unit a confirmé la suspension de deux ans de Chepngeno pour usage d’un corticoïde interdit (triamcinolone acétonide), Salomon a diffusé une déclaration publique. L’objectif : réaffirmer son engagement pour un sport propre, à un moment où le trail est confronté à une multiplication des cas de dopage.
“Ces mesures reflètent notre volonté d’agir de manière responsable et de maintenir la confiance de nos athlètes, clients, employés, partenaires et communautés.”
Engagement pour un sport propre
Dans le même texte, Salomon insiste sur les valeurs éthiques qui guident ses partenariats. La marque évoque une collaboration active avec toutes les parties prenantes pour “protéger l’intégrité de son approche” et garantir “les plus hauts standards dans chaque partenariat”.
Elle conclut en rappelant son engagement en faveur :
d’un sport propre,
d’une conduite éthique,
de la justice et de l’égalité de traitement,
et d’une action toujours guidée par des principes.
Un geste fort dans un contexte sensible
La suspension de Joyline Chepngeno, annoncée le 9 septembre 2025, survient après ses victoires à Sierre-Zinal et à l’OCC de l’UTMB. Le contrôle positif avait été effectué début août, et l’athlète avait reconnu avoir reçu une injection médicale en juillet, sans savoir que le produit était interdit en compétition.
Cette affaire relance les débats sur les responsabilités des marques et des équipes. Salomon, de son côté, a agi rapidement, mettant fin à toute ambiguïté.
Et maintenant ?
Salomon a réagi rapidement en mettant fin au sponsoring individuel de Joyline Chepngeno. Mais une autre question demeure : le partenariat avec le team Milimani Runners va-t-il se poursuivre ?
Aujourd’hui, à la suite de la suspension de Chepngeno, le communiqué officiel de Sierre-Zinal annonce l’exclusion de l’athlète, le bannissement de l’ensemble du team Milimani Runners et la fin de toute collaboration avec Julien Lyon.
👉 Salomon poursuivra-t-il malgré tout son partenariat avec le team ? Ou celui-ci a-t-il déjà été discrètement rompu ? À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne le savons pas. Peut-être que des décisions ont déjà été prises, mais nous ne disposons pas de toutes les informations.
Ce qui est certain, c’est que cette succession d’affaires fragilise profondément l’image d’un projet qui, à l’origine, voulait porter haut les couleurs du Kenya sur les sentiers européens. Désormais, la question de la responsabilité collective se pose : sponsors, managers, structures… qui doit agir, et à quel moment ?
Cet article a été rédigé à partir d’informations rendues publiques par des tiers, notamment le site SPE15.fr, les communications officielles de l’Athletics Integrity Unit, ainsi que les réseaux sociaux des marques concernées.
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