Un surentraînement est un état lié à l’excès d’activité sportive lors de la préparation d’une compétition. Pour différencier le surentraînement d’un état de fatigue passager, des tests biologiques sont à effectuer pour mesurer le taux d’hormones et de sels minéraux.
Les signes du surentraînement :
De nombreux changements chez le sportif peuvent être des signaux d’alarmes sur son état de surentraînement. Une fréquence cardiaque et une pression artérielle plus importante au repos et à l’effort peuvent être constatées. Une diminution du poids, de la qualité du sommeil, de la libido apparaissent aussi. Les défenses immunitaires s’affaiblissent, la qualité du sommeil diminue. En cas de surentrainement, chez la femme, le cycle menstruel peut se déregler, et cela entraîne un retard ou une disparition temporaires des règles.
Déreglement du cycle menstruel :
Il y a trois étapes dans correspondent au déréglement du cycle menstruel, elles sont chronologiques et leur gravité augmente des unes aux autres.
Etape 1 : une insuffisance lutéale qui se traduit par cycles courts inférieur à 24 jours.
Etape 2 : une oligoménorrhée, des cycles longs de plus de 35 jours.
Etape 3 : une aménorrhée, absence des régles pendant 3 mois.
Cette étape 3 arrive dès que le volume d’entraînement dépasse les 20 heures de sport hebdomadaire. Les sports les plus concernés sont les sports d’endurance, le sports avec contrôle du poids (combat, halétrophilie), les sports esthètiques (danse, gymnastique).
Ce phénomène est du à une masse grasse trop faible lié à une balance énergétique déficitaire (apports plus faible que les dépenses)
Que faire en cas de surentraînement ? :
Le traitement consiste à une diminution du volume d’entraînement ainsi qu’à un rééquilibrage de la balance énergétique quotidienne afin que les dépenses énergétiques soient inférieures aux apports et ainsi augmenter le pourcentage de masse grasse.
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