Pour courir le 56 kilomètres de l’Ultra Marin, un simple sac de 3 litres ne suffit généralement pas.
Cette distance, à la fois accessible et exigeante, impose un minimum d’autonomie et surtout le respect du matériel obligatoire, parfois assez volumineux. La question du sac devient alors centrale : combien de litres ? Quelle marque ? Quelle organisation ? Voici des éléments de réponse pour choisir intelligemment.
Guide d’achat : les 3 critères à prendre en compte avant de choisir un sac de trail : le volume, le poids, les avis des traileurs
Le bon volume pour le bon sac de trail : ni trop grand, ni trop juste
Si l’on regarde les retours d’expérience des habitués du 56 km, la première chose à retenir est qu’un sac de 3L montre rapidement ses limites. Non pas tant pour l’hydratation (on peut y loger une poche à eau de 1,5 L ou deux flasques), mais surtout pour la capacité de portage. Couverture de survie, sifflet, réserve alimentaire, lampe frontale avec batterie de rechange, veste imperméable, couche chaude, gobelet, brassard réfléchissant, trousse de secours… Même en version light, le matériel imposé remplit vite les poches.
Dans ce contexte, un sac de 8 à 12 litres paraît idéal. Il offre assez d’espace pour tout le nécessaire, sans tomber dans l’excès d’un gros sac de 15L difficile à remplir efficacement sur une « moyenne distance ». Et surtout, il permet de s’adapter en cas de conditions météo défavorables ou de mesures sanitaires particulières (comme un plan canicule, avec réserve d’eau renforcée).
8L, 10L ou 12L : comment trancher ?
Le bon compromis se trouve souvent autour de 10 litres. C’est le volume que plusieurs traileurs engagés sur cette distance recommandent spontanément, car il permet à la fois de respecter le règlement et de courir sans surcharge. Un sac trop petit pousse à des arrangements risqués (laisser du matériel chez l’assistance, retirer des flasques…), tandis qu’un sac trop grand devient encombrant, voire déséquilibré.
Ceux qui envisagent de courir plus long par la suite (80 km, 100 km ou plus) ont tout intérêt à investir directement dans un sac de 12 litres. L’idée est simple : acheter une seule fois un sac polyvalent, suffisamment robuste pour accompagner plusieurs saisons. Cela évite d’accumuler du matériel inutile et favorise une meilleure prise en main du sac.
Et le poids dans tout ça ?
Ne vous fiez pas uniquement au volume : le poids total chargé est aussi à prendre en compte. Sur une course comme l’Ultra Marin, certains participants évoquent des sacs à 5 kilos — un peu excessif pour 56 km, sauf si l’on emporte tout en doublon. L’idéal reste de viser 3 à 4 kg sac compris, avec l’eau, le ravito solide et le matériel réglementaire. Cela implique de faire des choix, de tester son matériel à l’entraînement, et d’éviter le syndrome du « au cas où » qui transforme le sac en valise de randonnée.
Les retours utilisateurs, quels sont les meilleurs sac de trail et les marques sont les plus plébiscitées ?
Du côté des modèles les plus cités, Salomon tire clairement son épingle du jeu. La gamme Adv Skin 12L revient souvent dans les recommandations : bien conçu, bien équilibré, il propose une ergonomie pensée pour les longues distances avec de nombreuses poches accessibles sans s’arrêter. Le Sense Pro 5L est aussi apprécié pour les distances plus courtes, mais reste souvent trop juste dès qu’on doit embarquer du matériel complet.
D’autres options s’offrent aux coureurs, comme Kinetik en 12L, souvent choisi pour ses multiples compartiments, ou Kiprun 10L, très apprécié pour son rapport qualité-prix et sa capacité à loger des bâtons, des vêtements et la nutrition. Ces modèles sont souvent plus accessibles financièrement que les grandes marques spécialisées.
Avoir une assistance permet de réduire le volume de son sac de trail
Avoir une assistance pendant la course peut permettre de réduire légèrement le volume du sac, en déléguant une partie de la logistique sur les points autorisés. Mais cela ne dispense pas du port du matériel obligatoire. Le sac doit être autonome entre les ravitaillements, et un contrôle peut survenir à tout moment.
En cas d’absence d’assistance ou si l’on préfère jouer la sécurité, mieux vaut viser un modèle un peu plus grand avec des poches bien réparties, notamment pour mieux ventiler le dos et éviter la surchauffe en été. Certaines coureuses expliquent d’ailleurs comment elles optimisent le poids : crème solaire en stick, flasques remplies au minimum au départ, et réapprovisionnement progressif aux ravitos.
En résumé, pour un 56 km comme celui de l’Ultra Marin, visez un sac de 10 à 12 litres si vous voulez courir sereinement et envisager l’avenir.
Testez-le à l’entraînement, optimisez le rangement, évitez la surcharge, et choisissez un modèle qui vous donne envie de continuer à progresser.
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