Ce mardi 2 décembre, les inscriptions pour l’Ultra Marin 2025 ont provoqué un tollé.
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Inscriptions Ultra Matin : tout avait été repensé pour éviter les bugs de 2024
Deux créneaux horaires par jour, un tirage au sort pour répartir équitablement les places, des délais stricts pour s’inscrire… L’organisation voulait rendre le système plus fluide. Résultat ? Des milliers de traileurs se sont retrouvés sans dossard, avec un sentiment d’injustice encore plus fort que les années précédentes.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ont été immédiates et massives. Et pour cause : même ceux qui avaient une très bonne place dans la file d’attente se sont parfois vu refuser l’accès à l’inscription. D’où vient ce raté ? Et surtout, pourquoi tant de colère ? Voici les raisons principales.
Des places dans la file d’attente… qui ne garantissent rien
De nombreux coureurs ont témoigné d’un phénomène troublant : être classé dans les 200 ou 300 premiers — bien en-dessous du nombre théorique de dossards disponibles — sans pouvoir s’inscrire. Certains ont vu leur place reculer sans raison, d’autres ont été bloqués sans message clair. Beaucoup parlent d’une expérience déstabilisante, incompréhensible, et profondément frustrante.
Un algorithme jugé opaque et injuste
Le principe du nouveau système était simple sur le papier : entrez dans une file virtuelle 30 minutes avant l’ouverture, et laissez un tirage au sort décider de votre place. Mais dans les faits, l’algorithme a semé la confusion. Deux connexions faites à quelques secondes d’intervalle pouvaient générer des écarts de plus de 1000 places. Des utilisateurs connectés bien avant d’autres se sont retrouvés relégués en fin de file. L’absence d’explications techniques précises a alimenté la méfiance.
Une surcharge causée par les inscriptions en groupe
Peu de coureurs l’avaient anticipé : sur certaines courses, la première session du jour permettait de s’inscrire en équipe, jusqu’à 20 personnes. Ce système a pu épuiser très vite les quotas disponibles, sans que cela soit visible ou compris par ceux qui s’inscrivaient seuls ou en binôme. De quoi générer un déséquilibre dans les chances d’accéder aux dossards… et renforcer le sentiment d’injustice.
Deux sessions… mais la deuxième n’a pas réparé la première
L’organisation avait prévu une deuxième chance à 20 h. Même procédure : connexion à 19 h 30, tirage au sort, puis file d’attente et délai de 7 minutes. Mais là encore, les mêmes problèmes sont revenus. Certains se sont vu attribuer un bon rang, ont attendu… et ont été bloqués sans pouvoir valider leur inscription. Pour eux, la double session a doublé la frustration.
Un manque de communication en temps réel
L’autre critique majeure vise l’organisation elle-même : aucune réponse immédiate aux bugs constatés, aucun message pendant l’inscription, pas d’explication claire sur les dysfonctionnements. Les coureurs ont eu l’impression d’être laissés seuls face à une mécanique mal maîtrisée. Certains ont même utilisé le mot « cauchemar » pour qualifier cette journée.
Maintenant, l’organisation invite désormais les coureurs à se tourner vers la bourse aux dossards.
Mais beaucoup n’y croient plus : déjà en 2024, le système avait peu fonctionné. Les désistements restent rares sur des formats aussi populaires, et les attentes risquent de rester déçues.
Pour certains, la pilule ne passe pas : ils renoncent à courir en 2025. D’autres annoncent qu’ils feront le parcours « en off ». D’autres encore espèrent que l’organisation réagira rapidement pour expliquer, corriger… et ne pas reproduire cette désorganisation à l’avenir.
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