La chasuble de la SaintéLyon : pourquoi ??
La SaintéLyon a opté depuis des années non pas pour un classique dossard rectangulaire à porter à la ceinture ou sur le T-shirt, mais impose le port d’une chasuble, sorte de marcel ouvert sur les côtés. Alors, idée de génie ou catastrophe ?
Si la SaintéLyon n’est pas la seule course à imposer le port d’une chasuble pour identifier ses coureurs, il faut reconnaître que l’immense majorité des courses ont choisi d’opter pour des dossards rectangulaires « classiques ». Mais alors, pourquoi utiliser une chasuble ? Et est-ce vraiment une bonne idée ? On vous dit tout !
En faveur des chasubles… Quand on interroge les organisateurs, ils ont plein de bonnes raisons à invoquer :
– La visibilité : La SaintéLyon se déroulant principalement de nuit, dans des conditions météo difficiles avec neige, pluie, brouillard et boue, les chasubles sont davantage visibles, étant blanches. Cela amène donc une meilleure visibilité dans la nuit.
– La propreté : La SaintéLyon étant chaque année une merveilleuse occasion de prendre un bain de boue et de glisser sur les fesses dans la neige, un dossard à la ceinture aurait tôt fait de se déchirer, de se couvrir de terre et de devenir complètement inutilisable. En enveloppant le torse, la chasuble reste théoriquement un peu plus propre.
– Le confort : Les chasubles sont conçues pour être portées au-dessus des vêtements. Cela rend plus facile leur mise en place, notamment avec plusieurs couches de vêtements comme en hiver.
– Uniformité esthétique : Faisant partie de l’image et de l’histoire de la course, le port de la chasuble est également un choix esthétique participant à l’image de la course. Comme le T-Shirt de la Diagonale des Fous bien connu.
– La facilité : Pas besoin de ceinture porte-dossard, d’épingle, de savoir dans quoi on va faire des trous, c’est ultra simple à enfiler.
En défaveur des chasubles… Mais quand on enfile la fameuse chasuble, les ennuis commencent tout de suite :
– La fragilité : fermée sur les côtés par des élastiques, c’est un miracle si un des deux élastiques est encore entier à la fin de la course. Le plus souvent les deux ont lâché, laissant le bout de tissus humide balloter dans tous les sens.
– La contrainte : quand on porte la chasuble par-dessus le reste des affaires, bah on a plus vraiment accès au reste des affaires ! Ouvrir ou fermer la veste, chercher quelque chose dans une poche du sac devient rapidement une galère assez désagréable.
– L’uniformité : C’est peut-être joli pour les organisateurs du trail, mais pour les coureurs qui souhaitent courir en duo ou en équipe, cela devient vite casse-tête. Qu’est-ce qui ressemble plus à un traileur en chasuble blanche de nuit qu’un autre traileur en chasuble blanche ?
– La collection : De nombreux traileurs gardent religieusement leurs dossards de course sur un mur de leur maison. Quoi de plus facile à réaliser comme décoration murale qu’un ensemble de rectangles uniformes ? Sauf si en plein milieu vous avez une énorme chasuble informe qui prend la moitié du mur.
Si la chasuble de la SaintéLyon a certes quelques avantages et fait partie du folklore, elle ne correspond absolument pas aux exigences esthétiques tellement importantes pour les traileurs !
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