Prendre l’avion, aller courir dans le désert… pour le plaisir de petits blancs égoïstes qui ne peuvent pas courir en bas de chez eux, qui s’ennuient et qui ont besoin de dépaysement… voilà à qui s’adresse le marathon des sables.
Le marathon des sables, une épreuve pas à la hauteur des enjeux environnementaux
Ce vendredi, c’est le début du marathon des Sables, qui va durer six jours dans le désert marocain et fera plus ou moins 250km. Elle est réputée comme étant extrêmement difficile notamment car pendant une semaine, il faut gérer son effort, son alimentation et ses besoins en eau, sous des températures qui peuvent monter jusqu’à cinquante degrés… pour nous ce raid dans le désert est juste une hérésie !
Tout comme les montagnes sont de plus en plus résilientes, tout comme les stations de ski entament leur reconversion, on se demande quand les traileurs s’y mettront enfin.
Question : comment est gérée l’eau des traileurs sur le MDS ? a t on calculé l’emprunte carbone de chacun sur ce type d’évènement ?
On verra comment l’épreuve se déroulera, et on espère qu’il n’y aura plus de soucis comme on a eu les dernières années. En effet, de notre point de vue, soit cette course est inutilement dangereuse (un peu comme la barkley), ou alors elle est trop facile d’accès (je suis désolé ; laisser une gamine de 16 ans y participer, ça me laisse un peu perplexe alors que la majorité des marathons sont interdits aux mineurs). Sans parler du côté un peu néocolonialiste qu’on peut trouver dans ce genre d’épreuves (c’est d’ailleurs pour ça qu’en général, dès que je vois El Morabity en vainqueur, ça me fait plaisir).
Parlons des favoris néanmoins du MDS marathon des sables
Du côté des favoris, on pense forcément aux frères El Morabity. D’un côté Rachid, qui a l’occasion d’aller chercher une dixième victoire et d’égaler le record de Lahcen Ahansal (son expérience et son expertise du terrain, de l’environnement et de la météo locale constituent des atouts indéniables). D’un autre côté, son frère cadet Mohammed, qui fait des podiums depuis cinq ans maintenant.
On aura bien sûr Erik Clavery (qui avait fait cinquième en 2016 et dont l’expertise sur les très longues distances n’est plus à prouver), ou encore Ragna Debats et Maryline Nakache.
On va surtout regarder de près la performance de Mathieu Blanchard, qui avait fini cinquième en 2021 (il avait fait partie de ceux qui avaient un peu pris de plein fouet l’épidémie de gastro dans le peloton) et qui a, entretemps, changé de dimension.
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