Comprendre ce matériau révolutionnaire, son rôle dans les montres de trail et ce qu’il apporte concrètement à l’autonomie et à l’affichage des modèles Garmin.
un article sur les pérovskite
ACHETER UNE GARMIN FENIX
lien rémunéré amazon
Qu’est‑ce que les pérovskites ?
Les pérovskites désignent une large famille de matériaux partageant une même structure cristalline (type ABX₃) : “A” et “B” étant des ions métalliques ou organiques, “X” un halogène ou autre anion. (AIP Publishing)
En usage photovoltaïque, on parle le plus souvent de pérovskites « métal‑halogénures » (par exemple à base de plomb ou d’étain) qui peuvent absorber la lumière et convertir l’énergie solaire en courant électrique. (The Department of Energy’s Energy.gov)
Ces matériaux présentent plusieurs avantages :
- forte absorption de la lumière sur une couche très fine. (Ossila)
- fabrication à relativement basse température ou par dépôt simple, ce qui réduit les coûts comparé au silicium. (MIT News)
- grande adaptabilité (leur bande interdite peut être « ajustée » pour capter différentes longueurs d’onde). (Wikipédia)
Mais, elles ont aussi des défis : la stabilité à long terme, la dégradation à l’humidité, la chaleur ou la lumière, et souvent l’usage de plomb. (Wikipédia)
Quel lien avec Garmin et les montres sportives ?
Dans le contexte des montres outdoor (trail, ultra-trail, aventure), les contraintes sont très spécifiques : écran lisible en plein soleil ou sous couvert forestier, autonomie prolongée, légèreté, robustesse. Garmin cherche à aller au‑delà des limites actuelles : améliorer l’affichage (AMOLED ou haute résolution), tout en assurant que la montre puisse se recharger ou profiter de la lumière ambiante pour prolonger l’autonomie.
Les pérovskites, en tant que matériaux photovoltaïques capables d’absorber également la lumière diffuse ou indirecte, deviennent un atout clé dans ce scénario : même sous une manche, dans un sous‑bois, ou lors d’une sortie en conditions nuageuses, une montre équipée pourrait capter de l’énergie. Le brevet que Garmin a déposé montre d’ailleurs cette ambition : intégrer un film solaire très fin, transparent, sans compromettre l’écran AMOLED.
Les bénéfices attendus pour le pratiquant de trail
- Autonomie accrue : moins de temps à recharger, plus de liberté en ultra‑trail ou sur plusieurs jours.
- Moins de compromis sur l’affichage : un écran AMOLED (ou équivalent lumineux) et un composant solaire invisible, c’est le rêve pour qui veut lisibilité ET endurance.
- Fonctionnement dans des conditions variées : sous les arbres, dans le brouillard, à l’ombre, les pérovskites peuvent encore produire de l’énergie même quand le soleil n’est pas direct.
- Poids et épaisseur réduits : grâce à des films très fins, l’intégration est plus simple, ce qui est idéal pour un bracelet léger et confortable.
Les freins et les précautions à considérer
Même si le potentiel est prometteur, il reste des points de vigilance :
- Les pérovskites ne sont pas encore pleinement éprouvés pour une utilisation très longue durée dans des conditions extrêmes (vibrations, humidité, froid) comme celles de l’ultra‑trail.
- La technologie de Garmin reste pour l’heure au stade du brevet, et aucun modèle commercial n’a encore été confirmé avec cette intégration.
- Le tarif pourra être plus élevé à cause des nouveautés matérielles.
- Le gain réel dépendra de l’exposition à la lumière : ce n’est pas une recharge miraculeuse mais une complémentaire.
En résumé, pour les amateurs de trail.
Cette stratégie de Garmin marque un tournant : la course à pied en milieu sauvage exige du matériel qui ne lâche pas, qui reste lisible, précis et autonome. Les pérovskites offrent une perspective séduisante pour passer à une montre moins dépendante du chargeur et plus orientée performance terrain.
L’innovation est encore à confirmer sur le terrain, mais le message est clair : Garmin ne se contente pas d’optimiser les algorithmes, il repense les matériaux. Et pour nous, traileurs, c’est une excellente nouvelle.
Pour aller plus loin : comprendre les pérovskites
Les pérovskites sont des matériaux à structure cristalline utilisés dans les cellules solaires de nouvelle génération. Leur formule chimique générale est ABX₃, où :
– A = un cation organique ou métallique (ex : méthylammonium ou césium)
– B = un métal (souvent le plomb ou l’étain)
– X = un halogène (chlore, brome ou iode)
Leur efficacité de conversion lumineuse dépasse aujourd’hui les 25 %, proche du silicium, tout en nécessitant moins d’épaisseur et moins d’énergie à produire. Elles sont très efficaces en lumière diffuse, mais leur stabilité reste un défi : chaleur, humidité et rayonnement UV peuvent dégrader leur performance. Leur intégration dans les wearables pourrait inaugurer une nouvelle génération de capteurs solaires souples, légers, transparents et intégrables même dans des surfaces complexes comme un écran de montre GPS.






