Infos entrainement trail : la préfatigue en trail.
Pourquoi courir sur des jambes fatiguées peut vous rendre plus fort.
Infos entrainement trail, préfatigue en trail – Dans le cadre d’une préparation trail, il ne suffit pas d’accumuler les kilomètres en terrain vallonné. Apprendre à courir avec des jambes déjà éprouvées par l’effort – notamment après une grosse sortie avec du dénivelé – permet de développer une endurance musculaire spécifique, indispensable en course. Voici pourquoi cette approche est utilisée par les traileurs expérimentés, et comment l’intégrer sans risquer la blessure.
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Infos entrainement trail, préfatigue : courir fatigué, un entraînement à l’usure… maîtrisée
Sur les courses longues et techniques, la fatigue musculaire s’installe souvent bien avant la ligne d’arrivée. Les quadriceps saturent en descente, les mollets tirent dans les montées, et la foulée devient hésitante sur les portions techniques. Reproduire cette sensation à l’entraînement est une façon efficace de préparer son corps — et son mental — aux conditions de course réelles.
En courant avec des jambes fatiguées (suite à une sortie avec beaucoup de D+, ou le lendemain d’un travail en côte), on force le système neuromusculaire à adapter sa réponse. Résultat : une meilleure coordination en descente, un gain en résistance musculaire, et une foulée plus stable dans la durée.
Comment structurer ce type d’entraînement en trail
Sortie récup après un gros D+
Après une séance chargée en dénivelé (ex : 1 200 m D+ sur 20 km), une sortie de récupération de 45 minutes le lendemain, sur terrain souple et relativement plat, permet de continuer à travailler en fatigue sans risquer de blessure. Ce type de sortie favorise aussi l’élimination des courbatures.
Enchaînement montée/descente + footing technique
Une séance typique pour renforcer les jambes : 5 à 6 répétitions de montées courtes (2 à 3 min à forte intensité), suivies d’un footing d’endurance sur un sentier caillouteux. On place ainsi le coureur dans un état de fatigue partielle avant de l’obliger à garder une bonne technique de pose de pied.
Double sortie montagne
Le week-end, certains traileurs réalisent un premier bloc le samedi (ex : 2h avec 1000 m D+), suivi d’un footing le dimanche matin, parfois sur le même parcours. L’objectif : simuler l’enchaînement d’efforts typique d’un ultra sans faire une sortie trop longue d’un seul coup.
Travail post-musculation
Intégrer une sortie trail courte juste après une séance de renforcement (squat, presse, fentes) oblige à courir sur des jambes déjà sollicitées. Cela améliore la tolérance musculaire à la fatigue, notamment en descente où les impacts sont plus violents.
Les précautions à respecter
Ce type de sollicitation n’est pas à utiliser toute l’année. Il convient particulièrement en bloc spécifique, 8 à 6 semaines avant un objectif. À éviter en phase de reprise ou d’affûtage.
De plus, il est essentiel d’alterner avec des phases de repos complet, car les micro-lésions musculaires induites par ce type d’effort peuvent s’accumuler rapidement.
Enfin, si vous constatez une chute de motivation, un sommeil perturbé ou une fréquence cardiaque au repos anormalement élevée, il est temps de lever le pied.
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