Et si courir un marathon n’était pas seulement un défi sportif, mais aussi un acte politique ? Pour François Ruffin, député engagé et coureur passionné, il ne fait aucun doute que la course à pied porte des valeurs de gauche. Dans un témoignage sincère, il décrit le running non comme une simple performance individuelle, mais comme une métaphore de la solidarité, de l’endurance dans l’adversité, et d’un engagement quotidien contre les inégalités.
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Une course contre soi, avec les autres
Loin de l’image du coureur solitaire visant la première place, François Ruffin rappelle que la majorité des marathoniens ne sont pas des champions, mais des citoyens ordinaires qui partagent un même objectif : aller au bout, ensemble. « Les plus héroïques ne sont pas forcément les premiers, mais les derniers », explique-t-il, évoquant avec émotion ces coureurs qui s’entraident dans la souffrance, notamment sur des épreuves comme le trail des Vidames ou la Transbaie.
Un sport populaire et altruiste
Le marathon, selon lui, est une discipline profondément démocratique. Elle ne nécessite ni équipement coûteux ni prédispositions sociales. « C’est une activité solitaire certes, mais altruiste et pleine de solidarité », affirme-t-il. Pour Ruffin, cette accessibilité fait écho aux combats de la gauche, qui se battent pour l’égalité des chances, la reconnaissance du travail et la dignité de chacun.
Une métaphore politique du combat
Plus encore, la course longue distance incarne une certaine idée du militantisme. « Quand on est de gauche, on a l’habitude de se bagarrer contre plein de forces, financières, internationales », confie le député. L’endurance nécessaire pour courir un marathon devient ainsi une métaphore des luttes politiques : un effort continu, une pente raide, mais toujours la conviction que l’on avance avec les autres.
Pour François Ruffin, courir ne se résume pas à accumuler des kilomètres. C’est un acte de résistance, un exutoire, un lieu de réflexion, mais aussi un moment de fraternité. En réhabilitant la dimension collective de la course, il rappelle que l’effort, loin d’être un simple moteur de performance, peut aussi être un levier de justice sociale. Le marathon, comme la politique, est une affaire de cœur, de souffle… et de solidarité.
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