Jamais fait de footing, pas même au lycée.
À peine quelques marches en forêt de temps en temps. Et pourtant, l’idée s’installe. Courir un trail. Peut-être même un ultra. À 50 ans passés, alors que tout semble dire que ce n’est pas raisonnable, le corps appelle au mouvement. Une envie sourde, presque vitale. Et si c’était justement le bon moment pour commencer à courir ? Non pas malgré l’âge, mais grâce à lui.
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Préparer un ultra-trail après 50 ans et commencer sans passé sportif : un avantage déguisé
Contrairement aux idées reçues, ne jamais avoir couru ne vous place pas forcément en retard. Beaucoup de coureurs de quarante ou cinquante ans trimballent des blessures chroniques, des chevilles instables, des genoux fatigués par des années d’entraînements mal dosés. Si vous n’avez jamais couru, votre corps est peut-être plus frais qu’il ne le semble. Pas d’usure prématurée, pas de schéma de mouvement à désapprendre, pas d’égo blessé par une forme perdue.
Ce que vous n’avez pas en technique, vous le gagnez en lucidité. Vous savez pourquoi vous vous levez le matin. Vous n’avez pas besoin d’un dossard pour exister. Vous n’êtes pas là pour battre quelqu’un, mais pour vous découvrir. Et ça change tout.
La marche comme porte d’entrée naturelle
Pas besoin de courir dès le premier jour. L’ultra-trail n’est pas une discipline de vitesse, c’est une discipline d’endurance. Et l’endurance commence par la marche. Une marche en terrain vallonné, soutenue, régulière. Vingt minutes, puis quarante, puis deux heures. Ce sont ces bases qui permettent au cœur, aux tendons, à la respiration de s’installer.
Progressivement, le corps réclame davantage. Des appuis plus dynamiques, une propulsion plus vive, une envie de trottiner dans les descentes, d’allonger la foulée sur les plats. La course n’apparaît pas comme une obligation mais comme une suite logique, presque douce.
Une progression lente mais stable pour préparer un ultra-trail après 50 ans, sans la pression de la performance
À cinquante ans, on ne cherche pas à aller vite. On cherche à aller loin. Et cette différence change radicalement la manière de s’entraîner. On privilégie la régularité à l’intensité. Trois sorties par semaine suffisent largement. On apprend à récupérer. À écouter. À renforcer en douceur. Pas de plan miracle, pas de stage commando. Juste du temps et de la constance.
Le trail devient alors un compagnon de vie. Pas une course contre la montre, mais une exploration intérieure. On s’étonne de tenir plus longtemps. On découvre des muscles qu’on croyait endormis. On sourit de pouvoir grimper une côte qu’on contournait avant.
L’âge comme levier, pas comme frein
À cinquante ans, on a vécu. On sait que les choses importantes prennent du temps. On accepte l’effort, on apprivoise la douleur. L’ultra n’est pas une folie, c’est une continuité. Le corps change, certes, mais il répond encore. Il apprend à son rythme. Il s’adapte, dès lors qu’on ne le brutalise pas.
On ne cherche pas à faire un exploit. On cherche à faire un pas de plus. Et c’est dans cette sobriété que naît la puissance. Car l’ultra-trail n’est pas réservé aux jeunes. Il est réservé à ceux qui s’engagent avec sincérité, peu importe l’âge.
En résumé, si vous n’avez jamais couru, que vous approchez ou dépassez les 50 ans, et que cette envie vous traverse… écoutez-la.
Ne vous laissez pas piéger par la peur de mal faire, par la honte de commencer tard. Ce n’est pas un rattrapage, c’est une naissance. Vous avez tout à construire, sans pression, sans comparaison. Et si vous allez au bout d’un ultra un jour, ce ne sera pas un exploit sportif. Ce sera un acte de vie.
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