Réveillon sportif 2025 : fuir les fêtes pour transpirer, vraiment ?
Parce qu’il y en a encore qui préfèrent courir en pleine nuit plutôt que de trinquer avec leurs proches
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31 décembre 2025, passage 2025 à 2026
Une nouvelle année s’achève. Et comme tous les ans, on retrouve ces irréductibles traileurs qui fuient les cotillons pour s’infliger des kilomètres dans la boue, souvent seuls, parfois en live sur Instagram. Une performance ? Non. Un aveu d’échec social, peut-être.
Pendant que vous ouvrez une bouteille ou refaites le monde avec vos amis, eux enchaînent les segments Strava, persuadés de réaliser un exploit. Mais sérieusement, qui s’en souviendra demain matin ?
2025 : le sport comme échappatoire à la vraie vie
Derrière chaque « trail de fin d’année », il y a un smartphone, un post LinkedIn et une citation en anglais. L’année 2025 n’a pas échappé à la règle. C’est même devenu un rituel : au lieu de célébrer la vie, certains préfèrent l’effort solitaire, comme si suer en silence les rendait moralement supérieurs. Spoiler : non.
Et on ne parle pas d’un entraînement matinal ou d’une sortie cool. Non. Ce sont souvent des mecs (car oui, très souvent des mecs) qui fuient la table du réveillon pour aligner les bornes avec frontale et flasque, avant de poster un « je suis allé chercher mes limites » dès 6h01 le 1er janvier.
« No pain, no brain » ?
Le plus ironique ? C’est qu’on les entend parfois dire qu’ils « s’épanouissent dans la solitude de l’effort ». Sauf que ce n’est pas vraiment de la solitude : c’est un public. Des spectateurs en ligne. Des likes. Des applaudissements numériques. Une validation sociale différée.
Il fut un temps où courir un 31 décembre, c’était discret. Aujourd’hui, c’est devenu un storytelling. Une scène. Une mise en scène. Et comme toujours sur les réseaux : plus c’est absurde, plus ça cartonne.
Bonne année 2026 (même à ceux qui courent au lieu d’embrasser leur grand-mère)
Allez, pas de rancune. On souhaite une bonne année à tout le monde. Même à ceux qui pensent qu’une SaintéLyon en solo dans le Vercors vaut plus qu’un dîner avec leurs proches.
Mais pour les autres – ceux qui savent que les souvenirs qui comptent ne sont pas toujours géolocalisés ni chronométrés – on vous dit bravo. Riez, mangez, partagez. Car en 2026, comme toujours, la vraie perf’, c’est de savoir être présent là où la vie se joue : ensemble.
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