Nico Mathieux, l’aventurier qui court sans dossard
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Nico Mathieux n’est pas un traileur au sens traditionnel du terme. Il ne chasse ni les podiums ni les UTMB Index. Ce qu’il recherche, c’est l’immersion, l’inconnu, le rapport brut à la nature. Aventurier, documentariste, explorateur, il traverse des forêts primaires, longe des fleuves isolés, et embarque sa caméra là où peu de coureurs iraient poser les pieds. Pour lui, courir n’est pas une fin en soi. C’est un moyen d’aller plus loin, de rester libre, de raconter le monde autrement.
Nico Mathieu, de l’image à l’exploration
Issu du monde du film et du reportage, Nico Mathieu s’est rapidement orienté vers une forme d’expédition filmée, centrée sur l’humain, la faune, les territoires reculés. La caméra toujours à la main, il explore des environnements extrêmes avec une approche proche de l’ethnographie : respectueuse, lente, engagée. Dans ses récits, il ne cherche ni l’héroïsme ni l’exploit. Il met plutôt en lumière des réalités invisibles, des lieux en péril, des communautés oubliées.
Nico Mathieu dans la forêt de Taï : immersion totale
Parmi ses projets phares, le film « Taï » incarne parfaitement sa philosophie. Tourné dans la forêt primaire ivoirienne, ce documentaire retrace trente-trois jours d’immersion en autonomie complète, sans contact extérieur. Pas de balisage, pas de GPS, pas de réseau. Juste une jungle dense, vivante, exigeante. L’objectif était double : témoigner de la richesse biologique de cet écosystème unique, et expérimenter une forme de présence continue dans un milieu naturel encore intact. Cette expérience a forgé chez lui un rapport au trail très particulier : le mouvement long, lent, parfois dangereux, toujours conscient.
Référence Trail sur Nico Mathieu

Nico Mathieu et Baouw : nutrition pour terrain extrême
Pour survivre dans ces conditions, chaque calorie compte. Nico Mathieu s’est associé à la marque Baouw, non pas pour porter un logo, mais pour tester sur le terrain la pertinence d’une nutrition bio et fonctionnelle. Ce partenariat va bien au-delà du marketing : il questionne la manière dont on s’alimente en pleine nature, sans accès à des ressources classiques. Rationnement, énergie stable, digestion facile : ce que recherche un traileur engagé dans une ultra, Nico le vit à l’échelle d’une expédition de survie.
Nico Mathieu et ClemQuiCourt : quand l’ultra rencontre la jungle
L’un de ses projets les plus remarqués reste sa traversée de la Guyane avec ClemQuiCourt. Ensemble, ils ont parcouru cent soixante kilomètres à travers la piste de Bélizon, un sentier isolé et humide en pleine forêt équatoriale. Cette aventure a marqué une convergence rare entre deux univers : celui du traileur capable d’encaisser des dizaines de kilomètres, et celui de l’aventurier habitué à la débrouille, à l’orientation, à la solitude végétale. Le récit de cette traversée a séduit bien au-delà du milieu sportif : il a touché ceux qui rêvent d’un trail déconnecté, organique, sauvage.
Nico Mathieu refuse l’étiquette de traileur
Malgré son influence croissante, Nico Mathieu ne revendique aucune appartenance au monde du trail. Il n’en adopte ni les codes ni les standards. Pas de course, pas de classement, pas de Strava. Ce positionnement radical lui permet de rester libre dans sa pratique, mais aussi d’interroger notre rapport à la nature et à la performance. À travers ses films et ses récits, il rappelle que courir peut être une manière d’habiter le monde autrement, de ralentir pour mieux sentir, de traverser pour mieux écouter.
En résumé, Nico Mathieu c’est l’appel d’un trail élargi
Ce que Nico Mathieu incarne, c’est peut-être l’avenir d’un trail plus ouvert. Un trail qui accepte de sortir des clous, qui valorise la lenteur, l’intuition, la connexion à l’environnement. Il n’est pas seul à porter cette vision, mais il en est aujourd’hui l’un des représentants les plus crédibles. Son parcours inspire ceux qui cherchent une autre voie, ceux pour qui la course est un prétexte à l’aventure, un support à l’exploration intérieure et extérieure. Et c’est peut-être cela, le vrai trail.
Les différences entre Mathieu Blanchard et Nico Mathieux
Mathieu Blanchard est un traileur professionnel, passionné d’aventure mais toujours dans un cadre balisé : ses expéditions sont encadrées, ses défis médiatisés, ses partenaires choisis dans le monde du sport. Il explore, oui — mais à travers le prisme du sport outdoor moderne.
Nico Mathieux, lui, part sans balisage, sans dossard, sans plan de com. Il traverse des jungles où personne ne court, filme des forêts où personne ne s’entraîne, et vit ses expéditions comme un acte de rupture.
Là où Blanchard reste un sportif qui raconte ses défis, Nico Mathieu est un aventurier qui les vit sans en faire un produit.






