Marathon de Paris 2022 : vers une annulation

Les marathons menacés par Omicron

Alors que nous sommes en plein tsunami Omicron (on ne va même plus parler de vague, au vu du nombre quotidien de contaminations), les semaines à venir sont particulièrement incertaines. Et si on sait que l’hiver va être long, on commence à se demander à quoi va ressembler le printemps, et notamment le marathon de Paris.

Le marathon de Paris ne sera pas normal

Prévu début avril, l’épreuve va-t-elle pouvoir se dérouler normalement ? Si par normalement, on entend « comme ce fut le cas en 2019 et avant », on peut d’emblée répondre que non. Est-ce forcément une catastrophe ? Je n’en suis pas certain.

Réponse au printemps

A priori, avant la fin du mois de janvier, on devrait savoir un peu mieux de quoi le printemps sportif sera fait. Pourquoi ? Parce que le pic des contaminations est prévu pour la seconde quinzaine de janvier, et que c’est à cette période également que nous verrons s’il y a corrélation ou décorrélation entre les contamination, les hospitalisations, les admissions en réanimation et les décès. Pour le moment, on est plutôt sur une décorrélation et sur d’autres signaux encourageants, mais chat échaudé craint l’eau froide, surtout depuis deux ans. Alors on attend…

Pass vaccinal et jauges sur le marathon de Paris

Si le marathon de Paris se déroule, comme dit plus haut, ce ne sera pas normalement.
– Déjà, car sans pass vaccinal, on oublie (après, ce n’est pas une mauvaise chose, ça devrait relever le QI moyen du peloton).
– Ensuite, niveau écologique, ça va être une catastrophe (portions individuelles, masques, moins de transports en commun utilisés) ; le problème, c’est que niveau contre-proposition, c’est compliqué.

Moins d’inscrits sur le marathon de Paris

Enfin, dans le cadre du respect des distanciations sociales, il va falloir choisir ; soit la course se passera avec des départs étalés sur plus de dix heures, soit il faudra diviser par deux le nombre d’inscrits. Il faudra voir en parallèle ce qu’il en sera de la participation des coureurs étrangers non-européens (je pense notamment aux anglais, aux américains, aux chinois et aux australiens, généralement nombreux sur le marathon).

Ou alors, on croise les doigts, et on se dit qu’avec le pass, tout pourra se passer comme avant, avec la seule exception que les bénévoles seront masqués. Si ce n’est que ça, en soi, ça n’a rien de dramatique, car ça risque de devenir la norme pendant pas mal d’années.

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