L’ultra du pas du diable dans la tourmente

Si l’on a parlé de l’ultra du pas du diable en mettant en avant les victoires main dans la main d’Antoine Guillon et Cédric Chavet, des problèmes ont été mis en avant par la suite au niveau de l’organisation.

Ultra du pas du diable : problème avec l’heure de départ

Déjà, un peu en dernière minute, le départ a été déplacé de 4h du matin à minuit. En soi, ça peut sembler dérisoire, mais la gestion d’une nuit n’est pas du tout la même qu’une demi nuit. Autrement dit, on ne prépare pas une course avec 6 heures dans la nuit ou avec seulement deux heures.

Goodies

L’absence de goodies à la récupération du dossard a été également relevée. Autant je ne cours pas spécialement après les cadeaux, autant je comprends que ça puisse tenir à cœur (et ça peut permettre de découvrir parfois des produits locaux).

Ravitos

La légèreté des ravitos, le manque d’eau par moments, l’ajout de km non signalés entre deux ravitos ont aussi été critiqués. Et je sais que quand on est le bec dans l’eau, c’est excessivement frustrant. Cependant, j’ai l’impression que certaines problématiques sont assez courantes (l’ajout de kilomètres c’est presque la norme ; perso, quand je cours une distance supérieure à 50km, j’arrondis le nombre de km à la dizaine au-dessus pour être prêt psychologiquement).

Sécurité

Niveau sécurité, nous avons lu qu’après le 90ème km, il y a une montée à la corde dans une grotte. Et alors qu’avant, il y avait quelqu’un en permanence, là, ce n’était pas le cas. Autant après 20km, ça n’a aucun sens, mais après plus de 90, ça peut avoir du sens.

On dira toujours que c’est l’esprit trail qui veut ça, mais pour moi, ça ne veut pas dire grand-chose. Esprit trail ne doit pas rimer avec amateurisme. Et à partir du moment où on paie pour un service, à minima, la logistique et la sécurité doivent pouvoir être garanties. Et pour les goodies d’avant et d’après course, là, je confirme être un peu plus circonspect.

Source Bref je fais du trail

Un gros de gueule pour l’organisation de l’ultra pas de diable
Finisher du 117 km et 6000+ J’ai jamais vu une organisation si défaillante
C’était mon 15 ultra sup 100 km, j’ai un peu d’expérience.
Le départ déplacé au dernier moment de 4 h à minuit ok
Tu récupères le dossard et rien dans le sac avec ton dossard, tu ne cours pas pour le cadeau, mais un petit souvenir ça fait toujours plaisir.
La course, Les ravitos plutôt très léger, un parcours avec 50 % d’abandon sur le 117 km, c’est peut-être un peu trop ? Du technique ok, mais il y a des limites, des coureurs écœurés, épuisés, manque d’eau entre certains ravitos , j’ai vu pleins de coureurs remplir leurs flash dans la rivière , 2 bénévoles qui foncent en voitures déposés des bouteilles d’eau sur une route parce que l’organisation a rajoutés des km non signalés entres 2 ravitos .tu regardes la carte qui sur ton dossard , le ravitaillement est prévu au km 96 il sera finalement au km 102 , on te confirme que c’est une erreur et pas ta montre qui délire .
dans la grotte après 90 km, montées à la corde, personne, aucune sécurité, personne de l’organisation , en 2018 une personne était là en permanence pour surveiller les coureurs , tu es seul dans la nuit et malgré la fatigue tu fais très attention de ne pas glissé .
L’organisation qui ne répond pas non plus lorsqu’on l’appelle … à quoi ça sert de nous obliger à rendre en photo le numéro ?
Une barrière horaire de 7 h délirante sur le 85 km pour 44 km 2000+ sur un parcours très technique, et on débalise le 85 km trop rapidement, ce qui oblige des coureurs à l’abandon…
Après 27 h de course, je rêvais d’un bon sandwich, d’une bière , quelques chose de consistant à mangé et Nada rien, personne n’a l’arrivée, pas de speaker, pas de sandwich, pas de T-shirt, pas de polaire finisher(soi-disant c’est bloqué dans un conteneur), pas de médaille, une petite bière même pas. Tu passes la ligne d’arrivée et demi-tour, c’est le gars de timing zone très sympa qui t’accueille et qui te prend en photo, l’organisation est absente, merci à lui.

J’ai fait la version de saint jean du Bruel en 2018 et rien à voir, l’organisation parfaite avec un bon repas à l’arrivée. ne soyez pas étonné s’il y avait moins de monde au départ cet année , il y en aura encore moins l’année prochaine.
Bénévolat ne rime pas avec amateurisme, tu payes 110 balles, tu as le droit à un minimum ,comme d’habitude les bénévoles étaient adorables , certains très surpris par l’organisation ou plutôt la désorganisation de la course .
En résumé un gros manque dans la sécurité , une organisation très très défaillante , des bénévoles adorables et très ennuyés par ce constat .on ne plaisante pas avec la sécurité des coureurs .
Bravo à tous les coureurs et bonne recup à tous

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