Bien ou pas ? courir à jeun femme
courir à jeun femme
courir à jeun femme
Faut-il courir à jeun quand on a un vagin ? Au-delà de l’allitération en -gin que je trouve particulièrement de bon goût (oui, je sais, normalement, une allitération, c’est seulement avec des consonnes), la question peut se poser, car il semblerait que nous ne sommes pas tout à fait égaux sur les bénéfices de la course à pied à jeun.
perdre du poids
On a souvent fait l’apologie du sport à jeun, avec l’idée assez répandue (et qui me semble correcte) que courir avant le petit-déjeuner est recommandé quand on souhaite sécher un petit peu. D’ailleurs, tous les plans d’entraînement qui ont pour finalité la perte de poids vont plutôt aller dans ce sens là.
Et pourtant, il semblerait que ce n’est pas si recommandé que ça pour les femmes, en raison d’un risque de perte de densité osseuse (et les hommes ne seraient pas concernés). C’est en tout ce qui a été déclaré sur le tchat youtube lors du live de l’UTMB. Alors quand on y regarde d’un peu plus près, on se rend compte que ce n’est pas tout à fait faux, mais que c’est à prendre avec beaucoup de pincettes dans la mesure où ça ne concerne pas tout le monde, loin s’en faut.
déficience en oestrogènes
En gros, quand les appors énergétiques ne sont pas suffisants, il y a un amoindrissement du tissu adipeux ; ça peut ressembler à une bonne nouvelle, mais ça peut avoir un impact direct sur l’ovulation. Cette problématique ne semble pas irrémédiable. En revanche, l’autre impact est une déficience en oestrogènes et en leptine est la fragilisation du squelette (la formation osseuse est en réalité inhibée) Aussi, poussé à l’extrême, il y a plus de risques de fractures de fatigue, voire d’ostéoporose.
Et si je disais que peu de gens sont concernés, c’est parce qu’il faudra, pour être dans le public à risque, avoir un taux de masse graisseuse inférieur à 18%, ce que tout le monde n’a pas. La solution au problème, vous l’aurez deviné, sera d’augmenter les appors en énergie, et ça passe par l’assiette. Ainsi, paradoxalement, on se rend compte que la traque systématique des matières grases peut avoir des conséquences un peu plus négatives que ce à quoi on s’attend, notamment au niveau de l’impact négatif sur le squelette. Faut-il arrêter de courir à jeun cependant ? Pas si c’est pour sécher, en tout cas.
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