En France, on se plaint pas mal du pass sanitaire mais, même si les test de confort (je déteste cette expression car on n’a pas choisi de subir le coronavirus et, se faire triturer le nez, est tout sauf une partie de plaisir) ne seront bientôt plus remboursés, dans les faits, à moins d’être médecin ou autre, on a encore le choix de ne pas se faire vacciner… au Canada, c’est tout autre ! En effet, pour participer à une course ou un trail en tant que coureur, bénévole, spectateur ou professionnel, le vaccin est devenu 100% obligatoire.
La nouvelle politique de vaccination entre en vigueur immédiatement au Canada et s’appliquera à tous les évènements sportifs.
Tous les athlètes, entraîneurs et bénévoles, spectateurs de plus de 12 ans qui prévoient d’assister ou de participer à des événements d’athlétisme au Canada doivent maintenant être entièrement vaccinés contre le virus COVID-19. Les journalistes et tous les personnels sur place (photographes, chronométreurs etc) sont aussi concernés par cette obligation.
Pour ce qui est l’équivalent de notre FFA, c’est la seule solution pour que les compétitions reprennent normalement… ils ont un peu en retard par rapport à la France où les compétitions ont repris depuis déjà plusieurs mois. La Fédération canadienne d’athlétisme explique dans un communiqué que c’est la seule solution pour que les courses puissent reprendre en toute sécurité.
Les organisateurs de course au Canada sont d’accord avec cette décision.
Alors oui, on va pouvoir dire que c’est une solution un peu extrême, mais je trouve qu’elle a le mérite d’être claire.
Les positions françaises sont assez ambiguës, en ce sens qu’elles défendent l’obligation vaccinale sans la nommer. Le pass sanitaire a quelque chose d’un peu lâche que l’obligation vaccinale n’a pas. Et au moins, je sais qu’en allant faire du trail, j’ai moins de chances d’être contaminé et moins de chances de contaminer quelqu’un. On a tendance à oublier que si on a des droits, on a aussi des devoirs, et que vivre en société (de surcroît pour pratiquer un loisir) n’a rien de gratuit. Et au moins, comme je l’ai dit plus haut, on sait à quoi s’en tenir.
