Guillaume Grima court le 100k de la MaXi-Race ce week-end. Départ à 2h15 🙂 pour ce tOur du Lac 1 jour « MaXi-Race ». Guillaume Grima prépare l’Iditarod 1000.
Guillaume Grima
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À seulement 26 ans, Guillaume Grima incarne cette nouvelle génération de traileurs capables de repousser les limites sans sponsor, sans coach, mais avec une détermination sans faille.
Après une performance magistrale sur la Yukon Arctic Ultra, il s’élance sur les 100 km de la MaXi-Race comme simple étape de préparation vers un objectif encore plus fou : l’Iditarod Trail Invitational 1000.
Un parcours hors-norme, entre montagne et grand Nord
Ancien chasseur alpin reconverti en barman, Guillaume Grima a bouleversé les pronostics en février dernier. Sur la redoutable Yukon Arctic Ultra, 608 km dans le froid extrême du Canada, où seulement 3 % des participants rallient l’arrivée, il s’est classé deuxième… juste derrière Mathieu Blanchard. Une remontée impressionnante et un mental d’acier qui ont propulsé ce traileur discret sous les projecteurs.
Depuis, c’est entre les montagnes d’Annecy et les rayons running de Décathlon Genève qu’il a posé ses valises. Pas encore professionnel, mais déjà repéré, il jongle entre ses entraînements, ses projets d’expéditions, et un quotidien bien ancré.
Guillaume Grima, une préparation sérieuse… mais autonome
« Pas de coach, mais je me connais bien », affirme-t-il avec simplicité. Grima enchaîne les dossards : un 32 km près de chez lui, un 110 km en Croatie où la chaleur l’a surpris, et ce week-end, le 100 km de la MaXi-Race. Une course qu’il aborde avec sérieux, mais sans pression : « C’est une étape pour entretenir la dynamique et préparer le 100 Miles du Val d’Aran en juillet ».
À chaque course estivale, il teste son endurance, sa vitesse, et affine ses sensations en vue de ses défis hivernaux. Le trail devient pour lui un laboratoire d’adaptation, un terrain d’expérimentation grandeur nature.
L’ombre de l’Iditarod plane déjà
Mais c’est bien le froid et la solitude du Nord qui l’attirent le plus. Pour 2026, il vise l’Iditarod 350, épreuve qualificative pour l’ultra légendaire de 1000 miles prévue en 2027. Trente places seulement, une sélection rigoureuse, et une ambiance où chaque détail matériel peut faire basculer la course. « Même si je ne suis pas retenu, je retournerai là-haut, même comme bénévole », confie-t-il. Une manière de rester connecté à cette terre qui le fascine.
Une notoriété croissante, mais maîtrisée
Depuis sa performance au Yukon, les sollicitations se multiplient. Réseaux sociaux, messages de passionnés, et désormais un accompagnement par SD Management. Pas encore de gros contrats, mais des discussions sérieuses pour des dotations. Le financement de la Yukon (plus de 8000 €) reste un souvenir amer, mais aussi un déclencheur : « Aujourd’hui, les marques me regardent autrement ».
Un traileur polaire au tempérament lucide
Malgré l’engouement, Guillaume garde la tête froide. « L’hiver est mon terrain préféré. Là où tout change, où l’on découvre un autre rapport au monde, et à soi-même. » Son objectif est clair : continuer à progresser, mais à son rythme, en restant fidèle à ce qui le motive : la nature brute, l’effort long, et le silence blanc du Nord canadien.
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