engelures Yukon Arctic Ultra
La Yukon Arctic Ultra est l’un des événements les plus extrêmes au monde, une course qui se déroule dans les conditions glaciales du Yukon, au Canada. Ce mégatrail se distingue des autres courses de montagne par sa singularité : les participants peuvent choisir de le courir à pied, en ski ou à vélo, sur un parcours qui suit en parallèle celui de la célèbre Yukon Quest, mais sans traîneau à chiens. Si l’aventure attire chaque année des athlètes en quête de défis extrêmes, elle n’est pas sans risques, notamment ceux liés aux engelures qui peuvent être gravissimes et entraîner des amputations.
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Les engelures sur la Yukon Arctic Ultra, un danger constant
Les températures glaciales de cette course, qui démarre à Teslin, augmentent considérablement les risques d’engelures. Les participants s’exposent à ces blessures de peau et de tissus corporels lorsqu’ils sont trop longtemps en contact avec des températures inférieures à zéro, surtout lorsque l’humidité et le vent viennent aggraver la situation. Cette année, les conditions sont particulièrement rudes, comme l’explique l’organisateur de la course, Robert Pollhammer. Malgré tout, il assure qu’il y a eu des années encore plus froides, mais le danger reste omniprésent.
À ce jour, plusieurs abandons ont été enregistrés, et après quatre jours de course, seuls 15 participants restent en lice. Sur les 46 coureurs inscrits, plusieurs ont dû être envoyés à l’hôpital, et certains ont été évacués par hélicoptère. Pour Pollhammer, la sécurité des coureurs reste primordiale : “En cas d’engelure, quelle que soit sa gravité, la course est terminée. Nous veillons à ce que les athlètes se rendent à l’hôpital pour un traitement”, souligne-t-il.
Mesures de sécurité strictes
Afin de prévenir tout risque grave, chaque coureur doit passer un examen médical obligatoire à chaque point de contrôle. Même une légère gelure est prise très au sérieux. Les athlètes doivent enlever leurs gants et leurs chaussures pour vérifier l’état de leur peau et détecter toute trace d’engelures, ce qui peut être difficile, car nombreux sont ceux qui souhaitent continuer malgré la douleur.
La Docteur Sam Perry, qui fait partie de l’équipe médicale bénévole depuis plusieurs années, note que cette édition est particulièrement difficile en raison du tracé plus exigeant et de l’altitude, qui accroît la fatigue des coureurs. “Les participants arrivent plus épuisés que les années précédentes”, observe-t-elle, soulignant l’importance de la vigilance médicale tout au long de la course.
Une course extrême mais magnifique
Malgré ces dangers, certains coureurs comme Harm Feringa, un athlète d’Alaska, restent motivés par l’aspect unique et magnifique de cette course. “C’est très froid, très difficile, mais c’est tellement agréable, tellement beau”, déclare-t-il après avoir franchi le mi-parcours à Ross River. Il décrit également comme “très spécial” le fait de croiser les équipes de traîneaux à chiens en chemin, un spectacle qui reste gravé dans la mémoire des participants.
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- source : radio canada