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À part Rachid El Morabity et Théo Detienne, c’est vraiment une course entre influenceurs où le nombre de followers est plus important que la cote ITRA… on voit bien l’opé com derrière pour la promo de la destination.
Marathon des Sables Jordanie
Le Marathon des Sables (MDS) Jordanie, qui se déroule dans le somptueux désert du Wadi Rum divise.
Si les performances de coureurs comme Rachid El Morabity et Théo Detienne font l’unanimité, de nombreux observateurs pointent du doigt une tendance qui, selon eux, nuit à l’authenticité de l’événement. En effet, cette course mythique semble avoir cédé, en partie, aux sirènes de la communication en attirant des influenceurs dont la notoriété provient avant tout de leurs réseaux sociaux.
Quand les followers pèsent plus que la côte ITRA ou l’Index UTMB
Rachid El Morabity, qui continue de dominer la course grâce à sa maîtrise du désert et à son impressionnant index UTMB, incarne l’excellence du trail. Théo Detienne, plus jeune mais tout aussi redoutable, s’impose comme son principal rival, ne laissant que des miettes à leurs concurrents. Ces deux athlètes illustrent ce que la discipline a de mieux à offrir : de la performance brute et une préparation sans faille.
Cependant, d’autres figures comme Denis Brogniart ou Dorian Louvet, connu pour sa participation à Koh-Lanta, ont un profil qui interpelle. Bien que Louvet réalise des performances honorables et se hisse à la troisième place du général, son statut d’influenceur est ce qui attire le plus d’attention. Pour de nombreux puristes, cette surreprésentation de personnalités médiatiques détourne l’essence du MDS Jordanie, faisant passer le sport au second plan.
Une stratégie marketing douteuse ?
Cette orientation vers le monde de l’influence amène à se demander si le MDS Jordanie est encore une course pour l’élite ou s’il est devenu un événement où la visibilité médiatique prime. Pour les puristes, voir des influenceurs mieux mis en avant que des athlètes chevronnés remet en question l’essence même de cette compétition. Le choix de favoriser des personnalités capables de promouvoir l’épreuve auprès de leurs milliers de followers semble certes stratégique, mais il s’éloigne des valeurs d’un trail de haut niveau.
Par ailleurs, cette course dans un environnement naturel fragile soulève d’autres interrogations. Avec des centaines de participants venus du monde entier, le MDS Jordanie laisse une empreinte carbone importante, en contradiction avec les préoccupations écologiques croissantes. L’organisation de tels événements nécessite de repenser la durabilité et de trouver des solutions pour minimiser l’impact sur le désert du Wadi Rum.
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