Ces derniers jours, Adidas a un peu défrayé la chronique en sortant une paire de chaussures de running à plus de 500 euros ! Au-delà du fait qu’à ce prix là, je n’oserais même pas les utiliser de peur de les abîmer, ce qui interroge un peu, c’est la stratégie marketing qui tourne autour de tout ce buzz.
Prouesse marketing et technologique
La Adizero Adios Pro Evo 1 est clairement innovante, notamment en raison de son poids (moins de 140 grammes, c’est totalement une prouesse, il ne faut pas en disconvenir). Mais une nouvelle fois, la mise en contexte est spéciale. On a appris qu’elle serait portée au marathon de Berlin d’abord par les athlètes Adidas et qu’elle serait mise en vente dans la foulée. Cela va presque sans dire tellement ça semble cousu de fil blanc, mais ce sera évidemment en édition limitée histoire de créer quelque chose quasiment ex nihilo.
Adidas Adizero Adios Pro Evo 1, ça va se vendre à gogo
Ce qui est gênant ici, c’est qu’en les liant à un évènement et en les réservant aux élites, puis en les sortant en édition limitée, on va vous faire croire (un peu comme Nike l’avait fait avec les plaques carbone) que c’est réservé à une espèce d’élite (économique, ici) qui pourra performer quasi naturellement une fois qu’elles auront ce modèle au pied. C’est une stratégie marketing connue que toutes les marques ont faite au moins une fois (je me souviens encore de la pénurie organisée par Sony lors de la sortie de la PS2…) pour vous donner l’impression que vous avez de la chance de pouvoir lâcher 500 euros pour courir avec…
Alors qu’en soi, non, courir avec cette pair ne fera pas de vous un privilégié…
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