La spiruline figure souvent au palmarès des superaliments.
On la confond toujours avec une algue, mais la spiruline est en réalité une cyanobactérie. On lui attribue des qualités nutritionnelles exceptionnelles (protéines en grande quantité, panel d’acides aminés complet, de vitamines, de minéraux, etc.). Elle contribuerait au ralentissement des phénomènes de vieillissement et d’oxydation, stimulerait le système immunitaire, com- battrait l’anémie, protégerait des métaux lourds…
La spiruline est, en effet, source de protéines. Mais comme elle est composée de petites cellules avec noyau, elle apporte beaucoup d’acides nucléiques. Or ces acides nucléiques élèvent à terme l’acide urique, qui lui-même favorise les calculs rénaux et les crises de goutte.
Par ailleurs, le fer que contient la spiruline est très peu absorbable et sa vitamine B12 ne se présente pas sous la forme utilisable par notre organisme.
De plus, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) s’est vu signaler de nombreuses fois la spiruline et s’inquiète de voir de nombreux cas de personnes tombées malades (parfois des cas préoccupants) à la suite d’une consommation de spiruline.
Parmi les effets secondaires de la spiruline, on mentionne l’œdème de Quincke – qui peut être mortel –, des troubles digestifs sévères, une affection du tissu musculaire ou encore une insuffisance rénale.
Si vous n’avez aucune réaction allergique, vous pouvez toutefois prendre de la spiruline en quantités raisonnables pour profiter des nutriments qu’elle contient. Mais n’en espérez pas des miracles.
RELIRE : la spiruline serait mauvaise pour la santé
RELIRE : superaliments trail, le dossier de notre diététicien