Ce week-end, parmi les grosses courses, il y avait la Montagn’hard, avec des distances de 50km, de 70km et de 108km.
Montagn’hard – Et l’organisation (dont on avait loué la proactivité pendant le covid, avec une attention particulière portée aux bénévoles âgés) a eu une idée que nous n’avions pas vue avant, du moins pas dans une épreuve aussi importante.
Montagn’hard
Cette année, des bifurcations ont été mises en place pour permettre aux coureurs qui ont été un peu présomptueux, ou un gros coup de moins bien dont ils ne sont pas parvenus à s’extirper. Plus précisément, en gras de coup dur, les coureurs du 108 avaient la possibilité de bifurquer vers le 70km ou vers le 50km. Idem, ceux du 70km pouvaient bifurquer vers le 50km.
En soi, c’est une assez bonne idée, car ça permet de se tester sur une grosse distance avec un filet de sécurité, en ce sens que si on s’aperçoit que ça va pas passer, pas de lézard, on descend d’une marche, et on en tire les enseignements (en tout cas, ce genre de chose m’aurait bien aidé sur le GRP, à titre personnel).
D’un point de vue pratique, pour le classement (car ça a quand même sa petite importance), on devient finisher et on est mis en fin de classement de la course achevée. Aussi, si vous faisiez le 108km, que vous sentez que va pas le faire et que vous passez sur le 70km, alors vous serez dans le fond du classement du 70km. Il y en a qui trouveront ça cruel et préféreront ne pas être classés ; on peut aisément le comprendre et on se doit de le respecter (enfin, n’exagérons pas, car perso, ceux qui abandonnent quand ils se rendent compte qu’ils vont pas faire un bon temps, ça m’énerve un peu).
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